13. Oklahoma City Thunder 2012
- Bilan saison régulière : 47 victoires, 19 défaites
- Finales NBA : Défaite 1-4 contre le Miami Heat
- All-Stars en 2012 : Kevin Durant, Russell Westbrook
- Off Rating : 109,8 (2ème), Def Rating : 103,2 (11ème)
L’avènement d’une grande équipe dans l’Oklahoma. Le fantastique Kevin Durant. L’électrique Russell Westbrook. Le précieux James Harden. Le solide Serge Ibaka. La formation du futur… déjà en finales ! En sweepant les Mavericks au premier tour, en éliminant Kobe Bryant et les Lakers au second avant d’envoyer valser les Spurs. La Conférence Ouest pouvait trembler. La NBA aussi. Alors oui, c’était encore trop juste pour battre le Heat d’un LeBron James révolté par sa défaite l’année précédente. Mais l’avenir du Thunder s’annonçait brillant… si les dirigeants n’avaient pas eu la maudite idée de transférer Harden dans la foulée des finales pour éviter de payer la Luxury Tax…
Ils ont préféré conserver Ibaka, qui lui, était titulaire (le barbu jouait sixième homme). Quelle erreur. On peut faire des scénarios « et si ? » jusqu’à l’infini. La vérité, c’est que le Thunder disposait de trois futurs MVP. Ce que les fans de James aiment bien rappeler pour mettre en avant ses victoires. Ola, ola, ola. En 2012, OKC est loin d’être à pleine puissance. KD n’a que 23 ans et il découvre à peine ses supers pouvoirs. Westbrook est nommé MVP pour la première fois, lui aussi à 23 ans. Harden sort encore du banc et il vient de fêter ses 22 bougies. Ils étaient encore loin de devenir les superstars qu’ils sont aujourd’hui. Si seulement la franchise leur avait laissé trois ou quatre ans de plus…
12. Los Angeles Lakers 1991
- Bilan saison régulière : 58 victoires, 24 défaites
- Finales NBA : Défaite 1-4 contre les Chicago Bulls
- All-Stars en 1991 : Magic Johnson, James Worthy
- Off Rating : 112,1 (5ème), Def Rating : 105 (5ème)
Une équipe en fin de cycle. Très talentueuse, logique avec le génial Magic Johnson à la baguette, mais tout de même en fin de cycle. La saison 90-91 est la dernière des Lakers version « showtime ». La dernière vraie saison de Magic avant l’annonce de sa séropositivité. Avec aussi un Pat Riley qui venait d’être remplacé par Mike Dunleavy sur le banc. La franchise mythique ne rentrait pas encore complètement dans sa phase de transition, mais presque.
Ça restait tout de même une escouade plus que solide. Deuxième à l’Ouest avec 58 victoires – derrière les Blazers – cinquième meilleure attaque et cinquième meilleure défense de la ligue. Johnson cumulait encore plus de 19 points, 7 rebonds et 12 passes tout en étant le troisième meneur le plus âgé du championnat. Plus lourd, plus puissant aussi, mais moins rapide. Avec James Worthy en lieutenant de luxe puis Byron Scott et Sam Perkins comme principaux joueurs de compléments à ses côtés. Vraiment solide oui. Mais plus aussi fantastique. Et les Bulls de Michael Jordan ont fait exploser ce joli petit monde en cinq manches en finales NBA. Le passage de témoin, d’un géant à un autre.