Mikhail Prokhorov : « Si les Nets ne gagnent pas, je me punirai en me mariant »

Mikhail Prokhorov en interview, en général, ça vaut le détour...

Mikhail Prokhorov : « Si les Nets ne gagnent pas, je me punirai en me mariant »
Qu'on l'apprécie ou pas, le propriétaire des Nets, Mikhail Prokhorov laisse rarement indifférent. Interviewé  par Steve Serby du New York Post, le milliardaire russe, admirateur de la Grande Catherine, d'arts martiaux tibétains et de Rocky Balboa a une nouvelle fois démontré qu'il n'est décidément pas un dirigeant comme les autres. Extraits. Steve Serby :Pourquoi les femmes sont-elles si difficiles à comprendre ? Mikhail Prokhorov : Qui essaie de les comprendre ? Je pense qu'il suffit juste de les aimer. S.S. : Envisagez-vous de vous marier un jour ? M.P. : J'ai dit que si les Nets ne gagnait pas un titre dans les cinq ans, je me punirais moi même en me mariant. Nous sommes dans la troisième saison... S.S. : Geoge W. Bush ou Barak Obama ? M.P. : Les deux ont été très gentils avec moi, très amicaux. Tous deux m’ont parlé de basket en fait. Quand j’ai rencontré le Président Bush, j’étais le propriétaire du CSKA qui était la meilleure équipe d’Europe. Quand j’ai rencontré le Président Obama, je venais juste de devenir le propriétaire des Nets. S.S. : Quel acteur pourrait jouer le rôle d'un film sur votre vie ? M.P. : Chris Rock ou Danny de Vito pour des raisons de ressemblance physique évidente. Pourquoi avoir choisi de devenir le propriétaire d'une franchise NBA aussi mauvaise ? M.P. : J’ai beaucoup d’expérience dans le basket, j’ai été le propriétaire du CSKA en Russie. Nous avons atteint les demi-finales de l’Euroleague tous les ans quand j’étais là-bas et nous avons remporté deux championnats. C’était une merveilleuse opportunité. Les Nets étaient une franchise qui alternait le bien et le moins bien et nous avions la possibilité de faire un déménagement historique à Brooklyn, avec une nouvelle salle.C'était pour moi une vraie chance de construire quelque chose et de laisser mon empreinte. Je n’étais pas intéressé par n’importe quelle équipe à n’importe quel prix. Je voulais vraiment un gros marché et quand l’opportunité s’est présentée de traiter avec un super partenaire comme Bruce Ratner, il était évident que c’était la meilleure chose à faire. S.S. : Aimeriez-vous faire un match en un contre un contre James Dolan ? M.P. : Je préfère partager une pizza avec lui et que nos équipes s'affrontent. S.S. : Pourquoi allez-vous être le pire cauchemar des Knicks de Dolan ? M.P. : Vous plaisantez ? Nous allons être leur rêve. Avoir une rivalité à New York c'est génial pour tout le monde. Cette ville va avoir plein de raisons de discuter et de se réjouir. S.S. : Les chances de voir un jour LeBron James à BK ? M.P. : (Rires). Vous connaissez les règles de la NBA. Je n’ai pas le droit de parler des joueurs des autres équipes. Je suis propriétaire depuis plus de deux ans maintenant et je connais le mode d’emploi. S.S. : Depuis que vous jouez de la guitare et que vous chantez, pensez-vous à faire un duo avec Jay-Z ? M.P. : S'il y a une chose dont la planète n'a pas besoin, c'est de me voir rapper. S.S. : Vos impressions au sujet d'Avery Johnson et de Deron Williams ?  M.P. : Avery Johson est quelqu’un de très simple […] En plus d’avoir une équipe talentueuse, nous avons une équipe avec beaucoup d’esprit et de morale et c’est grâce au travail d’Avery. Il est génial en ce qui concerne la discipline et nous en avons besoin. Deron est évidemment un joueur incroyable. Beaucoup disent que c’est le meilleur meneur de la ligue et je suis d’accord avec ça. En ce qui concerne sa personnalité, je pense que c’est une personne très réfléchie qui ne prend pas les décisions à la légère. Il veut gagner à tout prix et c’est un point de vue que je partage. S.S. : Que voudriez-vous que les joueurs et les fans des Nets disent de vous ? M.P. : Merci d'avoir remporté un titre. Remettons ça la saison prochaine. S.S. : Quand voyez-vous les Nets remporter un titre ? M.P. : Juin. S.S. : Décrivez-nous Poutine... M.P. : C'est un dirigeant sérieux. Il a une vision claire pour le pays, mais ce n'est pas la mienne. S.S. : Pourquoi êtes-vous mauvais perdant ? M.P. : Pour gagner, vous ne devez même pas imaginer perdre.

Lire l'interview intégrale sur le site du N.Y. Post.