Les Minnesota Timberwolves, la douceur du moment

Les Minnesota Timberwolves ont un super coach et un roster bourré de talent. Pourquoi ne retourneraient-ils pas en playoffs après 13 ans d'abstinence ?

Shaï MamouPar Shaï Mamou  | Publié  | BasketSession.com / MAGAZINES / Focus
Les Minnesota Timberwolves, la douceur du moment
Jusqu'à la reprise des débats en NBA, le 26 octobre prochain, retrouvez nos présentations de chaque équipe selon l'ordre décroissant de notre power ranking. Aujourd'hui, les Minnesota Timberwolves, alias l'équipe que tout le monde a envie de voir grimper après n'en avoir strictement rien eu à faire pendant 10 ans.

MINNESOTA TIMBERWOLVES - 16e

Supporter les Wolves depuis 10 ans est tellement synonyme de lose et de moments pénibles que toute cette hype autour d'eux est rafraîchissante. La franchise de Minneapolis n'a pas signé de superstar ou réussi un trade colossal à même de bouleverser la hiérarchie à l'Ouest. Simplement, elle s'est patiemment construit un roster jeune et excitant, en décidant de le faire chapeauter par l'un des coaches les plus respectés de toute la ligue : Tom Thibodeau. On ne peut pas affirmer avec certitude que les Wolves vont jouer les playoffs. Voilà bientôt 13 ans qu'ils n'ont pas connu cette ivresse et les seuls joueurs du groupe à avoir déjà vécu une post-saison sont loin d'être des cadres (Brandon Rush, Rasual Butler, Jordan Hill et Cole Aldrich). Ceux sur qui reposent le projet, Karl-Anthony Towns, Andrew Wiggins, Zach LaVine et Kris Dunn, n'ont même que cinq saisons cumulées en NBA... Mais on a envie de croire qu'avec la rigueur et le génie défensif de "Thibs", le talent déjà complètement fou de Towns, la marge de progression encore énorme de Wiggins, les qualités athlétiques de LaVine et l'impact a priori immédiat de Dunn, un retour dans le top 8 est possible. La concurrence sera évidemment féroce pour les derniers spots à l'Ouest, mais Thibodeau n'est pas revenu dans le Minnesota 25 ans après son premier passage pour la douceur du climat. Il sait parfaitement comment rendre une équipe compétitive (cf les Bulls, cinq campagnes de playoffs en cinq ans) et est prêt à tout sacrifier pour ça. N'a-t-il pas martelé qu'il n'y avait pas de place pour une femme dans sa vie tant qu'il serait coach ? Les Wolves avaient besoin d'un guide aussi entier et perfectionniste que l'ancien boss des Bulls pour passer un cap. Il y aura des coups de gueule, des périodes de creux et des joueurs usés dès la mi-saison, mais le résultat sera au rendez-vous. On va même être encore plus ambitieux et mettre une pièce sur une première sélection au All-Star Game pour Karl-Anthony Towns...

Le facteur X : Ricky Rubio

En voyant les Wolves drafter Kris Dunn, on s'attendait à voir Ricky Rubio être tradé dans la foulée. L'Espagnol, source de frustration importante pour les fans depuis son arrivée dans la ligue, est toujours là et Tom Thibodeau compte apparemment sur lui dans son projet. S'il ne deviendra a priori jamais un shooteur fiable, Rubio peut retrouver du poil de la bête avec "Thibs". Ses qualités défensives et son flair n'ont pas disparu et, bien utilisés, pourraient enfin être une vraie arme pour Minnesota. Selon la faculté d'adaptation de Dunn, Rubio aura un temps de jeu plus ou moins important qui lui permettra dans tous les cas d'avoir de l'influence sur le jeu et les résultats de l'équipe.

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Le roster 

Postes 1/2 : Kris Dunn, Ricky Rubio, Zach LaVine, Tyus Jones, John Lucas, Toure Murry Postes 2/3 : Andrew Wiggins, Shabazz Muhammad, Brandon Rush, Rasual Butler Postes 3/4 : Nemanja Bjelica, Adreian Payne Postes 4/5 : Karl-Anthony Towns, Gorgui Dieng, Jordan Hill, Cole Aldrich, Nikola Pekovic Le cinq que l'on veut voir :  Ricky Rubio, Kris Dunn, Andrew Wiggins, Nemanja Bjelica, Karl-Anthony Towns Cet article vous a été présenté par les fusées LaVine, la sangria Rubio, les coiffeurs afro Jordan Hill et les poutines Wiggins.

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