Cet article est une tribune parmi plusieurs que nous a envoyé Aurélien. Si un sujet vous tient à coeur ou que vous avez un avis clivant ou tranchant dessus, n'hésitez pas à nous le faire parvenir pour qu'il soit publié.
N’en fait-on aujourd’hui pas trop avec Michael Jordan ? Et n’en fait-on d’ailleurs pas trop depuis toujours avec Michael Jordan ? Au-delà du plaisir de polémiquer, existe-t-il des arguments sérieux pour le faire vaciller de son trône ?
La réponse est oui. Et pas qu’un peu.
Parce que Michael Jordan n’a pas seulement joué 6 saisons en NBA
Nul ne conteste qu’à son apogée, MJ a marché sur l’eau. De 1991 à 1993, puis de 1996 à 1998, il n’a laissé que des miettes à la concurrence – six bagues de champion, six titres de MVP des finales, quatre titres de MVP de la saison régulière.
Avant cela, cela a toutefois été une autre paire de manche, lui qui a dû patienter de 1984 à 1990 (pensez au déluge de reproches adresse à Lebron James sur un laps de temps similaire pour son manque de leadership), non sans prendre déculottées sur déculottées par ses adversaires directs.
Sweepés par les Boston Celtics en 1986 et 1987 (Jordan n’a jamais remporté le moindre match de playoffs face à Larry Bird…), les Chicago Bulls se sont ensuite inclinés trois fois d’affilée face aux Detroit Pistons en 1988, 1989 et 1990. Incapable de rivaliser avec les deux plus grandes franchises de la décennie à l’Est, Jordan n’a pu décrocher son ticket pour les finales que grâce aux affres du temps – en 1991, le dos de Larry Bird était en charpie, tandis qu’Isiah Thomas et Bill Lambeer étaient sur la pente descendante.
Après 1998, il y a l’épisode Wizzards sur lequel il n’est guère besoin de s’appesantir (zéro qualification pour les playoffs, Kobe Bryant, Vince Carter et Allen Iverson qui s’en sont donnés à cœur joie pour piétiner sa légende…).
Au total, ce sont donc neuf saisons vierges du moindre titre. Rien de honteux, mais pas de quoi ériger Michael Jordan en dieu infaillible de la victoire. Bill Russell, Robert Horry et George Mikan ont fait mieux.
Parce que la NBA des années 90 était surcotée
Dans la lignée du point précédent, lorsque Jordan était roi, la concurrence n’était pas folle.
Idéalisée par toute une génération qui a découvert la balle orange à cette époque, la décennie 90 était en réalité beaucoup plus faible que la décennie 80, ne serait parce qu’entre 1991 et 1998, six nouvelles franchises ont vu le jour (les Heat, les Magic, les Hornets, les Timberwolves, les Raptors et les Grizzlies), plombant sérieusement le niveau général en saison régulière (en 1998, six équipes ont encaissé plus de 60 défaites…).
Et pour ce qui est de l’élite, Jordan n’a jamais trouvé sur sa route des rivaux du calibre des San Antonio Spurs de Tim Duncan et des Los Angeles Lakers de Shaq et Kobe (années 2000), ou des Oklahoma City Thunder de Westbrook et Durant et des Golden State Warriors de Curry (années 2010). No offense aux Cleveland Cavaliers et aux New York Knicks, mais en série, le suspense n’a jamais été au rendez-vous.
Même chose en finales. Lorsque les Bulls ont affronté les Lakers en 1991, le showtime n’était déjà plus qu’un souvenir. En 1992, les Blazers ne pouvaient compter que sur un Clyde Drexler esseulé. En 1993, les Suns ont connu toutes les peines du monde à se hisser en finales (match décisif au premier tour, match décisif en finale de conférence). En 1996, les très immatures Supersonics sortaient de deux éliminations directes au premier tour en 1994 et 1995 (!). Et quant aux Jazz de 1996 et 1997, Malone et Stockton avaient passé leur prime depuis belle lurette.
De là à dire qu’au royaume des aveugles les borgnes sont rois…
Parce que Michael Jordan était une calamité dans les vestiaires
Soliste incroyable, mais humain très moyen, sitôt les caméras coupées, Jordan se comportait comme une brute de cour de récréation avec ses coéquipiers.
Tout au long de sa carrière, il s’est choisi des souffre-douleurs sur lesquels il prenait un malin plaisir à déverser sa bile. Ce fut Rodney McCray à qui il hurla un jour en public « Tu es un perdant ! Tu as toujours été un perdant ! ». Ce fut Bill Cartwright qu’il avait pris en grippe pour avoir été échangé contre son ami Charles Oakley (« Un tas de m*rde de 2,16 m »). Ce fut John Paxton (« Les blancs ils taffent, mais ils n’ont pas le talent. »). Ce fut aussi et peut-être surtout le pauvre Kwame Brown, numéro 1 de la draft en 2001, qui pensait trouver en lui un mentor, et sur qui il s’est acharné sans répit deux ans durant – genre se moquer de ses lignes statistiques à la fin des matchs devant tout le monde.
Pire, Jordan a plusieurs fois frappé ses coéquipiers au visage ! Will Purdue en 1991. Steve Kerr en 1996 qui avait eu l’outrecuidance de lui demander d’arrêter de le chambrer de le harceler. Et Jud Buechler, qui lui n’a jamais osé revenir publiquement sur l’incident.
Si fort heureusement pour lui, rien de tout cela n’a vraiment filtré à l’époque (songez un instant au scandale provoqué par la prise de bac entre Kevin Durant et Draymond Green en 2018), pour un sport collectif, ce comportement fait franchement tache.
Jordan était d’ailleurs tellement infect avec ses coéquipiers, qu’à l’issue de sa pige avec les Wizards, personne ne lui a offert le moindre cadeau de départ à la retraite.
Parce que les médias, la NBA et les sponsors en ont fait (et continuent d’en faire) des tonnes
Non, Michael Jordan n’est pas devenu Michael Jordan tout seul. Comprendre : pas une simple légende du basket à la Bill Russell ou à la Jerry West, mais un mythe qui perdure près de 40 ans après son premier match pro.
Débarqué en 1984 dans une NBA la ramasse (franchises flirtant avec la banqueroute, stades à moitié vide…), Jordan a bénéficié d’un alignement des planètes sans pareil, avec en premier lieu la démocratisation du câble dans les foyers américains.
Lorsqu’auparavant les fans de basketball devaient se contenter d’un match par semaine dans leur salon, la multiplication des chaînes télé a fait exploser la visibilité de la NBA auprès du grand public. Aussi aérien que photogénique, là où Oscar Robertson, John Havlicek, Pete Maravich et Julius Erving sont malheureusement nés trop tôt, Jordan ne pouvait pas espérer meilleur écrin pour mettre en valeur son jeu.
Nommé commissaire de la ligue en février de cette même année, David Stern l’avait bien compris. Désireux de faire du basket le sport le plus populaire au monde (partenariats commerciaux, politique d’expansion à l’internationale, merchandising…), il mit le paquet pour faire de Jordan son ambassadeur officieux (la Dream Team 92, la liste des 50 meilleurs joueurs de la NBA où il est classé premier, des spots télé à sa gloire en veux-tu en voilà…), quitte à gommer les aspects les moins reluisants de sa personnalité.
Idem chez les maîtres Sith du marketing Nike, Wheaties, Chevrolet, Coca-Cola, McDonald’s, Hanes, Wilson, Gatorade et Looney Tunes, qui, à coup de millions de milliards de dollars, lui ont bâti une image de chouchou de l’Amérique.
Ni Magic, ni Kareem, ni jamais aucun autre joueur n’a jamais eu droit à une telle propagande.
Parce que la nostalgie biaise forcément les choses
Première superstar de l’ère du sport business, du fait de cette exposition, Michael Jordan a laissé un souvenir qui a effacé celui laissé par tous les grands joueurs avant lui – relégués à des temps immémoriaux, très peu nombreux sont ceux qui ont entendu parler d’eux, encore moins nombreux sont ceux qui les ont vus balle en main.
GOAT originel, avec le temps, le phénomène a pris de l’ampleur. Mémoire sélective oblige (celle qui tend gommer les éléments les moins reluisants du passé au profit des plus glorieux), à la manière des Pelé, Senna, Ali & Co., la fable Jordan supplante désormais la réalité (coucou le faussement corrosif The Last Dance).
Figure quasi-christique, les rares critiques qui lui sont adressées valent immédiatement à leur auteurs une volée de bois vert de la part de gardiens des temples et des moutons des réseaux.
Cet article ne devrait pas faire exception.

On est sur du 2e et 3e degré en tout cas j'ose l'espérer.
Dire que les années 90 sont de mauvaises années fallait oser, la Dream team est évidemment construite sur des joueurs des années 80 vu qu'elle a été créée en 1991 !!
Jordan a pris du temps pour gagner parce qu'il a démarré avec une équipe très faible qui s'est renforcée au fur et à mesure quand lui continuait de garder son niveau d'excellence individuelle (sa saison 88-89 restant pour moi son climax au niveau de ses performances individuelles).
Il demeure la référence quand on parle de balle orange, comme Gretzky au Hockey ou Brady au FOOT US.
Je remets mon commentaire :
Tous les joueurs de la Dream Team ont été multiples All-NBA, All-Star dans les années 90 (seul Laettner n'est que une fois All-Star en 1997). Barkley, Robinson (arrivé en 1989), Malone ont été MVP dans les années 90.
A part Bird et Magic aucuns d'entre eux n''étaient proche de la retraite et ils ont plus dominés dans les années 90 que 80.
Le plus fort chez MJ c’est que des qu’il est arrivé en haut, il n’a plus bougé c’est ce qui fait de lui le plus fort !
Et pour moi, l’équipe la plus dur que les Bulls ont battu, c’est les Pacers de Miller, Rik Smits etc en finale de conf !!!
Jordan a révolutionné le basket, il est l’icône de ce sport pour l’avoir universalisé !!!
Vous pouvez démonter MJ sur tous les points mais on ne peut pas dire que les années 90 étaient peuplées de joueurs inférieurs aux années 80.
La NBA, sans la mise en avant de MJ, ne serait la ligue d'aujourd'hui. Les JO de 92 ont popularisé la NBA et toutes les équipes n'avaient d'yeux que pour MJ et ses prouesses athlétiques.
Cet article n'a aucun sens.
Cet article a du sens, ça fait des années que j'avance également deux des arguments de cet article quand je parle avec mes potes.
Jordan c'est fait humilié dans les années 80 et c'est un humain déplorable, harceleur, humiliant et peut être même pire (il s'en prend souvent au même type de personne).
Après la différence c'est que je le considère quand même comme le GOAT.
Ah bon ?
Tous les joueurs de la Dream Team ont été multiples All-NBA, All-Star dans les années 90 (seul Laettner n'est que une fois All-Star en 1997). Barkley, Robinson (arrivé en 1989), Malone ont été MVP dans les années 90.
A part Bird et Magic aucuns d'entre eux n''étaient proche de la retraite et ils ont plus dominés dans les années 90 que 80.
Je suis bien d'accord que le débat du GOAT n'a aucun sens réellement car on en peut pas comparer les époques.
Je dirai plus qu'au niveau du rayonnement et du niveau de jeu on peu essayer de comparer et à chacun de se faire son opinion en la confrontant aux autres.
Mais avec ce types d'argumentation il est très facile de faire un contre argumentaire tout aussi long et bien mieux étayé pour appuyer l'aura qu'a eu Jordan sur le basket comparé aux autres.
J'ai compris alors que c'était un article humoristique.
Plus sérieusement IL N'Y A PAS DE GOAT.
Pourquoi ? Parce que comparer 2 joueurs qui ne jouent pas dans 2 environnement strictement identique est impossible.
Quand on compare 2 appraeil photo on fait les mêmes tests sur eux pour savoir qui est le meilleur.
Entre MJ, Lebron, Bird, Wilt ou KAJ (qui peut penser que Kobe est dans la discussion ?) on ne peut pas savoir qui est le meilleur.
En revanche, demandez autour de vous à des gens de tout âge lequel est le plus connu ? MJ est largement en tête. Alors ou il y a sa marque mais son prénom est connu. Lebron ? C'est qui ça (je parle même pas des autres que j'ai cité).
MJ a fait connaître la nba dans le monde entier après que MAgic et Bird l'ont sauvé de la faillite.
Pour cela c'est le goat.
On peut faire exactement la même avec n'importe quel prétendu goat et ça nous avancera pas à grand chose.
Et la concusion en forme de "si tu critiques c'est que t'es un mouton", tel n'importe quel platiste qui balancerait sa vidéo choc sur youtube, est un peu un aveu en lui-même.
Cet article aura au moins eu le mérite de me faire sourire...
Il na jms gagne contre bird...on en fait un 1vs 1...vs vs rappelez de l'équipe de bird,4 allstars ,vs celle d’un MJ tt jeune?et cest qd mm lui qui dominait individuellement...mais oui,ca reste un sport d'équipe!
Ensuite les 90s,surcoté? Moi cest limite linverse,je oense qu'il ya plein de gars qui n'ont pas eu de reconnaissance parce que MJ prenait toute la lumière, et les médias n'étaient pas ce qu'ils sont ojhui, bien sûr... d'ailleurs en SR,ca joue un peu n'importe comment,3pts a gogo,mais en playoffs,ca se rapproche du jeu des 90s!
Vs parlez de magic qui n'a pas eu une telle propagande ,mais magic est le 1er a se prosterner dvt Mike! "ya lui et puis l'ensemble d'entre nous",etc...tous les anciens s'inclinent devant lui pourtant eux aussi ont de l'ego ya qua se rappeler de la ceremonie des 75ans!
Et les Kobe,LBJ courrent ts apres ses exploits...
Et cet argument d’il na pas rencontré d'équipes surpuissantes,cest normal:c'était les bulls l'équipe surpuissante! Ceci dit,un mec sur youtube avait vu qu'en moyenne les équipes rencontrées par Mj avaient gagné 62 matchs de saison régulière vs 60 pr les équipes rencontres pas lbj,dc la dessus...
Qt au fait qu'il était pas tjs sympa avec ses potes de vestiaires,cest pas mon problème en fait! Des histoires de diva de vestiaires y'en a des milliers mais pr MJ,on dirait que le diable incarné!
Après de façon général,cette course au goat,cest sympa,ca fait parler, mais ca n'a pas d'intérêt...
Garçon, tout est surcoté DEPUIS ces années-là, regarde quelques gros matchs, le niveau de 1v1, de défense, de coaching, franchement c'est pas un avis de croire ça, c'est un blasphème.
Et aussi "il n'a jamais battu Bird" c'est ridicule, c'était compliqué pour tout le monde de LES battre ces Celtics, ils ont fini par perdre à cause de leurs propres blessures voilà tout.
Ta définition des primes aussi est chelou, cf Malone/Sonics, regarde des matchs en fait c'est accessible de nos jours.
Donc regarde, puis compare aux dernières finales si tu veux, mais c'est certain que tu te rendras compte tout seul.
1/ En 1975, MJ s'est driblé sur le pied dans son jardin, c'est bien la preuve qu'il est nul.
2/ MJ le dit lui même: il n'a pas été sélectionné dans son équipe au lycée ET son frère le battait tout le temps. C'est bien la preuve qu'il est NUL et qu'au moins deux joueurs sont meilleurs que lui.
3/ MJ est chauve, ce qui le rend plus aérodynamique, ce qui est une concurrence déloyale. Enlevez moi mes cheveux, et regardez moi planer.
4/ Dans les années 90, pas de changement climatique, pas de vague de chaleur, trop facile.
5/ MJ est tellement nul en basket, qu'il a tenté le baseball en espérant être un peu meilleur. Sauf que non, même pas.
Merci beaucoup Philippe.
C’est important de rétablir la vérité de manière objective sur cette fraude.
Un détail important, Karim et Magic (sans parler de Bird) ont eu une vraie armada de grands joueurs dès le départ qui s'est étoffé au fil du temps ...
Jordan n'a certes pas joué que six ans en NBA et a beaucoup perdu au départ ... mais as-tu regardé le roster des Bulls à son arrivée en NBA et la concurrence démentielle de l'est à partir de 86 (Celtics, Pistons, Cavs et Bucks) pour ne pas dire de bêtises ; après il a joué arrière dans une époque de brutes épaisses où le leader n'était pas un copain mais souvent une p*t* de tête de con ; oui Jordan était exécrable mais il a œuvré grandement à créer LA dynastie des 90' ... Detroit, l'équipe la plus dure de l'époque, avait inventé un système 'Jordan rules' pour le bloquer et pourtant, c'est allé en 7 matchs ...
Concernant la concurrence, c'est vrai que ses opposants étaient les joueurs de la Dream Team 92 et 96 : des tocards bien connus qui ne sont jamais illustrés et n'ont pas gagné de titre (la faute à qui en passant ?) ; le Jazz était souvent présent mais a trouvé une certaine maturité implacable tardivement (après avoir perdu contre les Rockets d'Hakeem et les Supersonics en 7) ; c'est vrai que la domination effrayante de Lebron à l'est a de quoi laissé pantois quant à la concurrence ...
Oui la nostalgie biaise, mais qui n'a pas connu et suivi les Bulls des 90' et le côté implacable et presque inéluctable de la victoire avec MJ ; l'effarement de son départ et son retour ne peut comprendre ce qu'était Jordan, un scoreur effarant doublé d'un défenseur éreintant, clutch au max et toujours concerné par la gagne ; autant il pouvait rater des shoots et croquer (mais dans des moindres mesures que son héritier naturel), mais on ne pouvait jamais lui reprocher un manque d'implication des deux côtés du terrain et refuser d'aller au combat et prendre ses responsabilités
oui, les Bulls étaient forts des 90' (avec l'éclosion de Pippen notamment, après ses chokes) mais tout lui a été mis sur les épaules et il a tenu, assumé et gagné
Magic n'a pas eu le même traitement ? C'était le visage de la NBA et il jouit encore d'une aura exceptionnelle alors qu'on met sous le tapis qu'il a joué dès le départ avec une très grosse équipe (KAJ) qui n'a cessé de se renforcer au fil du temps avant de s'éteindre avec KAJ (en ça, sa finale 91 est mais il se fait éteindre totalement)
En ce qui me concerne, de façon plus large, j'ai toujours eu du mal avec les débats sur un éventuel GOAT, quel que soit le sport d'ailleurs. Comparer des époques et les styles de jeu ainsi que l'évolution du professionnalisme et tout ce qui va avec (préparation physique, récupération, nutrition etc...) n'a pas franchement de sens. Rien ne dit qu'un KAJ ou un autre n'aurait pas été en mesure d'être ré ultra dominant dans les années 90 voire actuelles. Antoine le dit souvent d'ailleurs, ces joueurs se seraient probablement adaptés peu importe l'époque et auraient développés d'autres aspects.
pour le bien de tous...
"il n'a pas gagné un seul match de po face a larry" oui enfin larry etait pas tout seul (et je vais rétablir une vérité concernant les soit disant meilleurs shooters a 3pts que sont bird et miller: ILS NE PRENAIENT EN MOYENNE QUE 4 TIRS PAR MATCHS),
alors que jordan quasi. et surtout quand jojo a débarqué aux bulls y avait que des cokés, il a fait des bulls une machine a gagner a lui tout seul avec un coach disons le moyen moins,
il a qd mm reussi a faire des exploits individuel que personne n'a refait derrière (ndlr saison 87, tu sais celle où il sort lamentablement face aux C's) les 90's sur côté ? ouais mais a l'epoque ils avaient le droit de defendre.
et notre époque n'est elle pas aussi sur côté ? la reponse est oui.
n'en fait on pas trop avec lbj ? la reponse est oui..
putain le mec dit que malone et stockton etaient sur la phase descendante alors que les types font 2 finals d'affilés. que les sonics etaient pas ouf. jordan s'est fait cassé la gueule 2 années de suite sans que ca gêne personne par les pistons.
y a plus de respect pr les anciens c'est un truc de fou.
j'avais lu dans un autre article sur je sais plus quoi que c'etait devenu un site putaclik la y a un comm qui dit pareils et l'autre fois y a eu un article sur une probable superteam de lbj a dallas un article de 3 paragraphhes avc 3 lignes par paragraphe dont 2 paragraphes c'etait juste le lineup du 5 maj et le lineup des remplacants.. 3 remplacants donc pr la superteam..
Le grglgrglgrgl est profond
Tu évoques la relation avec les coéquipiers et le leadership toxique de Jordan. Tu l'avais déjà fait précédemment avec Kobe.
J'ai l'impression (et c'est peut-être qu'une impression) que, contrairement à Jordan, Kobe a évolué avec le temps sur ce domaine là.
Déjà ça fait pas la différence entre l'individuel et l'équipe.
Mentionner que Jordan ne gagne pas lors de ces premières années en PO, et qu'il ne pas bat pas les Celtics de Bird - on se rappelle des mots de Bird lui même sur la perf de Jordan où il le compare a "Dieu".
Et qu'il lâche l'excuse "Isiah et Bill sont sur la pente descendante", quand il commence a gagner, comme si Jordan lui n'était pas sur la pente montante, c'est de la mauvaise foi.
Après oui Jordan était certainement un connard en coulisses, mais on juge la personne ou le joueur ?
Tout ça pour dire, on peut toujours trouver à redire. LeBron qui va faire sa superteam à Miami pour ces premières bagues, l'astérisque * de la bulle avec les Lakers, l'état catastrophique des équipes qu'il laisse après chaque départ.
Russell qui avait l'une des plus grandes superteam de l'histoire dans des années où c'était des randoms avec un job à côté, à quelques exceptions près (comme Wilt, le GOAT des stats pires).
Je vais laisser cette stat dingue ici pour qui ça intéresse, mais Jordan aux Bulls, à partir de sa 4eme année, n'a JAMAIS perdu 3 matchs d'affilés du reste sa carrière aux Bulls. On dira ce qu'on veut, mais à son prime c'est certainement la plus grosse machine à gagner ever.
Mais bon ça fait du click (et j'en suis pas fier).
Je suppose que BS accepte de publier ce type d'article pour générer du clic, du commentaire.
Cest dommage, une prise de position nous expliquant à quel point les carrières de Lebron, KAJ ou Bill Russell sont exceptionnelles et méritent d'entrer dans la conversation du GOAT eut été plus intéressant ou constructif.
Au lieu de ça, on fait croire quil est impossible d'égratigner Jordan alors que Lebron, son camp et ses groupies organisent des campagnes pour rabaisser ses accomplissements.
On est d'accord !
Stockton et Malone avaient passé leur prime? Stockton est de la même draft de Jordan et Malone de la suivante. Jordan était à son prime est pas eux? Malone a été élu MVP en 1997 et 1999 sans être à son prime?
Le terme de GOAT ne définit pas forcément le meilleur, mais le plus grand. Pour le meilleur, le débat est infini. Mais il est le plus grand. Son impact sur la NBA et son développement, sur la culture, sur le marché de la chaussure est incomparable!
les mecs se font gronder parce qu'ils font de la merde ou pas asser pr remporter un titre. dsl mais si je suis a la place de jojo je leur en met pleins la gueule aussi
Le vrai goat c'est Pelé de toute façon.
Pas le meilleur coéquipier ? Tout le monde sait que c’etait un sale con, il n’y a plus besoin d’argumenter là-dessus.
Mais la grâce. La technique. Les appuis de ouf. La certitude universellement partagée qu’il allait rentrer le dernier shoot... même s’il le ratait.
En revanche, quant au fait que les 90’s soient idéalisées, il y a sûrement du vrai, même si l’intensité (défensive, notamment) était hallucinante.
J’avoue m’être plus emmerdé dans les années 2000. Peut-être parce que...
MJ n’etait plus là, hehe.
C'est con parce que ce débat devrait etre l'occasion de parler des accomplissements et du niveau de jeu incroyable des plus grandes gloires de notre sport.