Stephen Curry susciterait-il la jalousie des légendes NBA ?

Légende de la NBA dans les années 1960-1970, Oscar Robertson porte un regard très critique sur le jeu d'aujourd'hui. Selon lui, si Stephen Curry est inarrêtable, cela s'explique par l'incompétence des coaches.

Clément BartholoméPar Clément Bartholomé | Publié  | BasketSession.com / NEWS
Stephen Curry susciterait-il la jalousie des légendes NBA ?
On le sait tous, Stephen Curry est en train de réaliser l'une des meilleures saisons individuelles de l'histoire. Il est sur le point d'inscrire son nom aux côtés de George Gervin (une fois) et Michael Jordan (cinq fois) sur la liste des arrières qui ont tourné à plus de 30 points et 50% de réussite aux tirs sur une saison entière. Les défenses adverses se cassent les dents chaque soir face au prodige des Golden State Warriors (demandez donc au Magic) et semblent incapables de trouver une solution pour le ralentir. Est-il vraiment inarrêtable ? Si l'on en croit le légendaire Oscar Robertson, son niveau de jeu est surtout dû à l'incompétence des coaches NBA :
"Si vous affrontez un gars qui est un excellent shooteur extérieur, vous ne voudriez pas que votre défense s'élargisse un peu ? Je pense simplement que les coaches d'aujourd'hui ne comprennent pas le jeu," lâche-t-il au micro d'ESPN. "Ils ne connaissent rien à la défense. Ils ne savent pas ce que les joueurs font sur le terrain. Ils préfèrent parler de stats avancées et ce genre de choses."
Seul joueur à avoir tourné à un triple-double de moyenne sur une saison (en 1961-1962), 'Big O' ne s'arrête pas là :
"Durant ma carrière, on me faisait un nombre incalculable de prises à deux. Regardez le jeu d'aujourd'hui, les joueurs commencent à défendre à partir de la ligne des lancers. Quand je jouais, la défense vous pressait dès la remise en jeu. Dans le basket actuel, quand vous réussissez un dunk ou un tir à trois points, c'est presque comme si vous êtes la meilleure chose qui existe depuis le pain en tranche."
Une critique assez peu justifiée, même s'il y a une part de vrai, venant d'un joueur qui évoluait en NBA il y a 50 ans, à une époque où le jeu était totalement différent et où il n'y avait même pas de ligne à trois points. Oscar Robertson rejoint donc la liste des anciens joueurs un peu aigris qui pensent forcément que "C'était mieux avant".
Afficher les commentaires (0)
Atlantic
Central
Southeast
Pacific
Southwest
Northwest