Portrait-robot du basketteur du dimanche

Vous avez forcément déjà rencontré au moins un de ces profils sur un playground. Peut-être êtes-vous même l'un d'entre eux...

Portrait-robot du basketteur du dimanche

Le citadin trop occupé

robot_cadreProfil : Homme entre 28 et 35 ans avec coupé sport et brushing. Il aime le basket, regarde des matchs de NBA sur beIN, collectionnait 5 Majeur en 1992 mais a dû tirer un trait sur la pratique de son sport pour cause de longues études puis de travail rémunérateur, mais chronophage.
Lieu de vie : Une grande ville. Paris, Marseille, Lyon, Bordeaux, Lille, pas moins.
Terrain de jeu : Le playground en bas de chez lui. Comme il manque de temps, il préfère ne pas prendre le métro/bus pour se rendre sur ce terrain. En plus, il n’a que 45 minutes de temps libre, vu qu’il est rentré à 6h du mat de sa soirée de promo aux Planches et qu’il a un brunch de « calé » avec ses collègues.
Signes distinctifs : Un t-shirt Décathlon, un bas de jogging trop petit (il date de 1992, inutile d’en acheter un autre), une paire de running (il court parfois au lieu de jouer au basket), une écharpe et une bouteille d’Evian.
Son activité en semaine : Il se lève à 6h15, prend les transports à 7h30, commence à bosser à 8h15 et quitte son open space à 21h30, parfois exceptionnellement à 20h30 le vendredi, RTT oblige.
Les raisons de son échec : Il a choisi de devenir un élément moteur de notre société et ça, c’est plus qu’un métier, c’est un sacerdoce. La pratique du basket, comme beaucoup d’autres activités non stratégiques pour le bien de sa carrière, a donc dû être sacrifiée.

  • Chances de le croiser un jour : 25%
    Il n’est pas facile à croiser car il est finalement peu présent et puis, la plupart du temps, vous le confondez avec un joueur de tennis qui s’est arrêté pour regarder du basket de rue.
  • Degré de handicap pour une équipe : 70%
    Il n’est pas très bon mais il est très discret. En 5x5, il ne vous handicapera que très peu car vous pourrez faire sans lui. Mais dans un 3x3, sa softitude, sa politesse exacerbée et sa volonté d’être apprécié de tous (« on sait jamais, c’est peut-être un client ») seront fatales à l’équipe.
  • Chances de s’en sortir un jour : 15%
    Le jour où il se fait virer de son boulot, ou s’il prend conscience de la futilité de son travail et décide de tout lâcher, il peut être sauvé et devenir en quelques années un vrai pitbull en défense avec une soif de revanche de dingue.