Pourquoi les Knicks doivent continuer de croire en RJ Barrett

RJ Barrett s'affirme de plus en plus comme un jeune joueur très solide en NBA, notamment grâce à ses progrès à trois-points.

Pourquoi les Knicks doivent continuer de croire en RJ Barrett
« On voulait que RJ Barrett prenne le dernier tir », lançait Anthony Edwards après un panier décisif raté par le sophomore canadien des New York Knicks contre les Minnesota Timberwolves il y a quelques jours. Une pique sortie de nulle part. Une stratégie qui sera d’ailleurs bientôt obsolète. Parce qu’en ce moment, le jeune homme est bouillant dès que les matches sont tendus et dès que son équipe a besoin de marquer. Ce fut encore le cas cette nuit. Les Knicks venaient de gaspiller une avance de 18 points. Ils couraient même après le score à 7 minutes du buzzer. Ils ont fini par repasser devant. Mais rien n’était fait. Jusqu’à ce que RJ Barrett prenne ses responsabilités. Son panier à trois-points à 35 secondes de la fin a scellé la victoire de l’équipe de Manhattan.
Ça devient une habitude pour le natif de l’Ontario. Ses progrès derrière l’arc sont réels et vraiment encourageants pour les Knicks. Après avoir démarré la saison en panne totale d’adresse, il affiche un superbe 46% de réussite à trois-points depuis le 14 janvier dernier. En un peu plus de trois tentatives par match. Il est à 38% sur l’ensemble de l’exercice. Il faut bien sûr qu’il confirme dans le temps, et peut-être en prenant un peu plus sa chance de loin. Mais ça vient. Et ça débloquer tout le reste de son jeu. Critiqué l’an dernier, alors qu’il débutait sa carrière en NBA dans l’atmosphère si particulière de la grosse pomme, RJ Barrett est l’un des facteurs importants du bon parcours des Knicks jusqu’à présent. Les New-yorkais sont huitièmes avec un bilan équilibré (27-27) et sont en passe de se qualifier pour les playoffs pour la première fois depuis 2013. Avec donc une évolution intéressante du joueur de 20 ans (seulement !) qui compile 17 points et presque 6 rebonds par match. Le potentiel est évident et intrigant. Son développement pourrait aider l'organisation à passer un nouveau cap dans les quatre ou cinq ans à venir. CQFR : DeRozan ultra clutch, une nuit de poster dunks en NBA !