Russell Westbrook : deux équipes prêtes à bondir en cas de buyout

En cas de buyout, Russell Westbrook intéresse les Clippers et les Bulls.

Russell Westbrook : deux équipes prêtes à bondir en cas de buyout

 

A-t-on déjà vu un ancien MVP négocier son buyout ? Pour Russell Westbrook, son transfert au Jazz, dont il devrait bientôt être libéré, représente le plus bas point de sa carrière. Pour les équipes à la recherche d’un meneur au minimum vétéran, l’opportunité est très belle.

En cas de buyout de l’ancienne star du Thunder, plusieurs franchises devraient ainsi se pencher sur le dossier. Les Los Angeles Clippers et les Chicago Bulls en font notamment partie, d’après Chris Haynes du Bleacher Report. Westbrook a peut-être une carte à jouer dans ces deux équipes, à qui il manque encore un meneur.

Chez les premiers, l’expérience John Wall n’a pas porté ses fruits. Au-delà de ses pourcentages douteux, l’ancien Franchise Player des Wizards est fréquemment blessé — déjà le domaine de spécialité de Kawhi Leonard. Les Clippers s’activent donc sur le marché des transferts pour le remplacer.

Le "Brodie", qui joue déjà dans la même salle, apparaît dès lors comme un bon plan B pour cette équipe ambitieuse. De son côté, il pourrait saisir l’opportunité de jouer pour un contender jusqu’à la fin de la saison. Faire mieux que les Lakers en playoffs serait sans doute une revanche savoureuse pour lui.

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Chez les seconds, la blessure de Lonzo Ball a privé le collectif de son gestionnaire. Il cherche donc, plus ou moins dans l’urgence, quelqu’un à qui confier le ballon. 9e de l’Est avec un bilan négatif, les Bulls ont bien compris que tout ne pouvait pas passer par DeMar DeRozan et Zach LaVine. Russell Westbrook apparaît ainsi comme une solution logique s’il est disponible et abordable.

Depuis son départ d’Oklahoma City, le MVP 2017 est toutefois en perte de vitesse. Il affiche cette saison des moyennes de 15,9 points, 7,5 rebonds et 6,2 passes en 28,7 minutes par rencontre. Le tout à seulement 41,7 % au tir et 29,6 % à trois points.

S’il est réellement buyout et signe dans une nouvelle équipe, il connaîtra une sixième franchise en cinq saisons. Une descente aux enfers pour celui qui était, il n’y a pas si longtemps, un véritable franchise player.

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