« Se réveiller après une longue série de matches ou un road trip, et ne pas avoir à se préparer mentalement pour le coup d’envoi à 7h30 n’a pas de valeur. D’un point de vue physique, c’est bien de pouvoir se reposer. Mais la préparation mentale que ça exige d’être prêt pour un match, ça pèse vraiment. Les gens sous-estiment les 24h dans leur globalité, à quel point c’est important. »C’est donc un vrai plus pour un joueur comme Stephen Curry de jouer pour une équipe qui a de la marge et qui peut se permettre de faire tourner sans compromettre ses objectifs. Le double MVP en titre répond d'avance à ceux qui critiqueront cette apologie du repos forcé.
« Je n'ai pas l'impression de revoir mes exigences à la baisse au fil des années. Il s’agit juste d’avoir conscience d’à quel point une saison est longue et de comprendre tout ce que ça exige d’être frais pour avril, mai et juin. Je pense que c’est normal de penser ainsi. »En attendant qu'Adam Silver réforme ce système de plus en plus contesté en réduisant le nombre de matchs ou en rallongeant la saison, on devra s'habituer à voir des joueurs en costard pour ces raisons-là.