Celtics : Pourquoi ils ont raté un gros coup pendant l’intersaison

Les Boston Celtics auraient pu récupérer un potentiel DPOY pendant l'intersaison mais Danny Ainge ne voulait pas de Myles Turner.

Celtics : Pourquoi ils ont raté un gros coup pendant l’intersaison
Plus personne ne se moque du contrat signé par Gordon Hayward lors de la dernière intersaison. Les Charlotte Hornets lui ont filé 120 millions sur quatre ans et ça ressemble à une excellente affaire vu le niveau de jeu affiché actuellement par l’ailier All-Star (22,9 points, 50% aux tirs, 43% à trois-points, 5,3 rebonds et 3,9 passes). Alors il est temps de se pencher du côté des Boston Celtics. Non pas pour leur reprocher de ne pas avoir envoyé la sauce sur Hayward – ça ne marchait plus – mais pour avoir refusé l’offre des Indiana Pacers. Petit rappel : alors que la free agency battait son plein, Danny Ainge négociait un sign&trade de l’ancien franchise player du Jazz. Les Pacers étaient à fond sur lui. Ils proposaient Myles Turner, Doug McDermott et un premier tour de draft. Oui, relisez bien. Turner, McDermott et un first. Les Celtics ont refusé. Les Celtics ont-ils été trop gourmands en négociant le trade de Gordon Hayward ?
« Ils ne voulaient vraiment pas de Myles Turner », résume Zach Lowe. « Les Celtics ont d’abord fait des recherches sur la valeur que pouvait avoir le pivot si jamais ils voulaient le transférer juste après l’avoir récupéré. Ils n’ont pas aimé les résultats de cette enquête. »
C'est vrai que Myles Turner, 24 ans, était considéré comme un joueur en régression malgré son jeune âge. Il sortait même d'une saison difficile et sa potentielle incompatibilité avec Domantas Sabonis, la star d'Indiana, pouvait pousser ses dirigeants à l'envoyer ailleurs. Mais Ainge s'est montré trop gourmand en demandant encore plus de picks aux Pacers. Sa manière de leur faire comprendre qu'il ne voulait pas du pivot. Bam Adebayo superstar, un problème aux Pacers ? Les 5 enseignements de la semaine Cette histoire est assez ironique avec un léger recul de quelques mois. Parce que déjà à l’époque, Boston avait besoin d’un poste cinq susceptible de protéger les cercle. Et ils ont signé Tristan Thompson, ce qui, franchement, ressemblait vraiment à une bonne idée. Aujourd’hui, le Canadien plafonne. 6 points, 8 rebonds et même pas 1 block par match. Le tout à 9 millions l’année. Turner, lui, décolle : 14 points, presque 7 rebonds et surtout 4 contres de moyenne ! Il est l’un des sérieux candidats au DPOY sur ce début de saison. Et un joueur qui ferait certainement du bien aux Celtics.