Notre Power Ranking NBA à M-2

A deux mois du premier match de la saison en NBA, voici notre deuxième Power Ranking de l'intersaison, avec toutes les équipes classées de 1 à 30.

Notre Power Ranking NBA à M-2
C'est le calme plat ou presque le front de la free agency. Tous les gros poissons sont casés et les effectifs ne bougeront normalement plus énormément avant le début des training camps et de la saison. Il peut se passer pas mal de choses en deux mois, mais on commence à avoir une bonne idée des rapports de force. Ce power ranking évoluera encore deux fois avant la reprise au gré des blessures, des trades et de l'impression laissée par les matches de pré-saison, voici la version 2.0. La première mouture est ici. ---

1- Golden State Warriors

Les Rockets ont beau avoir réduit l'écart la saison dernière, Golden State reste l'écrasant favori. Il y a bien cette histoire de graisse mentale accumulée par les équipes qui ne connaissent que le très, très haut niveau et enchaînent les titres. Mais ce défi est tout à fait à la portée des Warriors. L'arrivée de DeMarcus Cousins, même si elle ne change pas fondamentalement la dynamique du groupe, apporte un peu de nouveauté et devrait aider à tuer l'ennui. Les quatre All-Stars incontournables sont toujours là et le plus vieux d'entre eux, Stephen Curry, n'a que 30 ans. On a envie de voir ce groupe être challengé pour mériter son Three Peat et il a toutes les armes pour répondre avec succès. Arrivées majeures : DeMarcus Cousins (NOLA), Jonas Jerebko (Utah) Départs majeurs : JaVale McGee (L.A.), Zaza Pachulia (Detroit)

2- Boston Celtics

Depuis notre première mouture, Danny Ainge a réussi à verrouiller Marcus Smart et à faire en sorte que le bad buzz autour du rookie Robert Williams se calme. En dehors de workouts individuels de Jayson Tatum de plus en plus impressionnants, rien de bien nouveau dans le Massachusetts, où le moral est au beau fixe. Les Celtics ont réussi à attendre la finale de la Conférence Est et à passer à un match des Finales NBA sans Kyrie Irving, ni Gordon Hayward. Les deux All-Stars seront là au training camp et pour le début de la saison. Avec l'expérience collective accumulée sans eux par leurs jeunes camarades, la science de Brad Stevens et le départ de LeBron James vers l'Ouest, Boston est un favori évident pour retrouver les Finales pour la première fois depuis 2010. Arrivées majeures : Robert Williams (rookie). Départs majeurs : Aucun.

3- Houston Rockets

Depuis notre dernier Power Ranking, les Rockets ont décroché l'accord de Carmelo Anthony pour apporter son expérience et sa force de frappe en attaque. Contrairement aux apparences, Melo peut être un superbe coup pour Houston, mais ça ne nous a pas encore donné envie de mettre Houston plus haut. En tout cas pas devant Boston. Trevor Ariza et Luc Mbah a Moute n'ont pas véritablement été remplacés en termes d'impact défensif et de fiabilité. James Ennis aura l'occasion de prouver qu'il peut être ce role player, mais on attend de le voir dans une équipe de ce niveau et avec ces attentes. Clint Capela a prolongé et le combo qu'il forme avec James Harden et Chris Paul sera suffisamment meurtrier pour assurer une belle saison aux Rockets. Simplement, on n'arrive pas à se défaire de l'impression que Houston a laissé passer l'occasion de bousculer la suprématie l'année dernière... Arrivées majeures : Carmelo Anthony (OKC), James Ennis (Detroit), Michael Carter-Williams (Charlotte) Départs majeurs : Luc Mbah a Moute (L.A.), Trevor Ariza (Phoenix).

4- Philadelphie Sixers

On a décidé de faire grimper un peu les Sixers. Avec l'expérience accumulée la saison dernière et les progrès collectifs et individuels qu'ont encore fait Joel Embiid et Ben Simmons, notamment, durant l'été, Philly a de quoi afficher de grosses ambitions. L'équilibre paraît toujours bon entre jeunesse et expérience - les prolongations de JJ Redick et Amir Johnson vont dans ce sens - et une "recrue" majeure semble s'être invitée ces derniers jours. A en croire le trainer Drew Hanlen, Markelle Fultz a retrouvé son shoot et sa confiance. On parle d'un n°1 de Draft qui, s'il a un impact similaire à Embiid et Simmons à leurs débuts, va faire beaucoup de bien à Brett Brown. Comme pour toutes les équipes dont les dents rayent le parquet à l'Est, le départ de LeBron James vers L.A. est une excellente nouvelle en Pennsylvanie. Sur le papier, c'est très séduisant et on a envie de les voir en full force toute la saison pour voir quels sont les limites de ces Sixers. Arrivées majeures : Wilson Chandler (Denver), Mike Muscala (Denver) Départs majeurs : Ersan Ilyasova (Milwaukee), Marco Belinelli (San Antonio), Timothé Luwawu-Cabarrot (OKC)

5- Toronto Raptors

Mettre les Raptors aussi haut, c'est forcément un peu "casse-gueule". Toronto a quand même perdu Dwane Casey, élu coach de l'année, et DeMar DeRozan, qui faisait office de franchise player depuis quelques années. En retour, les Canadiens ont quand même récupéré l'un des trois ou quatre meilleurs joueurs de la ligue lorsqu'il est à 100% : Kawhi Leonard. Qu'il reste ou non en fin de saison (c'est quand même franchement plutôt non que oui a priori...), partons du principe que l'ancien joueur des Spurs va jouer le jeu. S'il retrouve ne serait-ce que 75% de son niveau, Toronto aura gagné au change sur le court terme. Leonard peut-être le two-player au mental d'acier qui a fait défaut aux Raptors pendant toutes ces belles saisons gâchées par le sadisme de LeBron James. Danny Green a aussi débarqué dans le deal et il ne faudrait pas l'oublier. A trois points et en défense, les "Drakes" ont fait un bond important durant l'intersaison, tout en gardant une base solide de joueurs complémentaires. Le tableau est un peu plus ouvert à l'Est désormais et tout dépendra finalement de la capacité et de la volonté d'adaptation de Leonard. S'il joue encore les marginaux, il peut aussi y avoir gros accident industriel... Arrivées majeures : Kawhi Leonard, Danny Green (San Antonio) Départs majeurs : DeMar DeRozan et Jakob Poeltl (San Antonio)