Ray Allen règle ses comptes avec les anciens de Boston

Ray Allen déterre les vieux dossiers. Dans son prochain livre, la légende donne sa version de l’embrouille avec les anciens de Boston.

Ray Allen règle ses comptes avec les anciens de Boston
Visiblement, Ray Allen ne comptait pas rester silencieux bien longtemps. Toujours en froid avec ses anciens coéquipiers des Boston Celtics, le retraité livre ses propres vérités dans un livre. Le moins qu’on puisse dire, c’est qu’il n’épargne personne. Tout d’abord, Allen partage une première pensée concernant Kevin Garnett. S’il estime que l’intérieur était le meilleur joueur de l’équipe, il ne supportait pas son comportement.

« Il n’y avait aucun intérêt à débattre avec lui. Ce qui me frappait chez lui, c’est qu’il ressentait toujours le besoin de montrer qu’il était supérieur à toi. Même s’il devait être mesquin », confie-t-il. « KG se disputerait avec sa grand-mère si elle avait signé avec une autre équipe. »

Si vous pensez que l’arrière se montre dur, attendez de voir sa relation avec le bouillonnant Rajon Rondo. D’abord mentor, Ray Allen s’est rapidement écarté de son coéquipier. Pourtant, en 2009, alors que le meneur était en froid avec le front office de Boston, le duo a failli faire le voyage ensemble jusqu’à Phoenix contre Amare Stoudemire notamment. En 2011, lors d’une énième dispute, Rondo a alors clamé qu’il "les avait tous porté au titre en 2008".  Les remarques ont fusé dans le vestiaire. Allen s’est donc permis de le réprimander, en expliquant à son coéquipier que personne n’avait de problèmes avec lui.

« Si, toi tu en as », a alors répondu le meneur. « Tu m’as dit que j’étais la raison pour laquelle nous allions être tradés à Phoenix. »

L'ingérable Rondo ?

Selon Ray Ray, l’attitude de son nouvel ennemi n’a cessé d’empirer. Rajon Rondo a ensuite souhaité être le leader de l’équipe. ll s’est même permis d’envoyer Doc Rivers se faire voir en plein milieu d’une séance vidéo qui ne lui plaisait visiblement pas. Il explique aussi à Allen qu’il va le dégager de la franchise car ce dernier ne serait qu’un jaloux. Une belle ambiance qui aurait participé à la future décision si controversée prise en 2012. Après avoir signé Jason Terry, les Celtics ont proposé à Ray Allen de rester mais pour 12 millions de dollars sur 2 ans. L’arrière devait aussi endosser un nouveau rôle de sixième homme. Il a alors préféré signer pour 24 millions sur 3 ans chez l’ennemi de l’époque, le Miami Heat de LeBron James.

« Je savais que les fans de New England seraient mécontents de ma décision mais je n’aurais jamais pu imaginer à ce point. Ils ont agi comme si j’étais Benedict Arnold.. », affirme-t-il.

Arnold est connu pour avoir été l’un des plus grands lâches de l’histoire du pays. Il avait trahi George Washington durant la révolution américaine. La comparaison de Ray Allen reste tout de même un peu grosse..