Céline Dumerc a peur du burn-out des Bleues de WNBA…

Les temps ont changé en équipe de France féminine. La Fédération française a enfin assoupli sa position après avoir martelé qu'une saison WNBA était incompatible avec une participation à une compétition avec les Bleues. On se souvient du retrait forcé de Marine Johannès en 2023, parce qu'elle était partie résoudre des questions administratives pour son retour en WNBA avec le Liberty trop près de la préparation de l'Eurobasket. Mais ce n'est pas par bonté d'âme que les instances du basket français ont revu leur copie et les déclarations de Céline Dumerc, la GM des Bleues, au journal L'Equipe cette semaine l'ont bien rappelé...

Les nombreuses critiques et, surtout, la conjecture, ont poussé les dirigeants, Dumerc en tête, à laisser aux joueuses la possibilité de cumuler saison WNBA et compétition internationale, en l'occurrence l'Eurobasket 2025. Il faut dire qu'il pourrait y avoir jusqu'à 9 internationales tricolores en WNBA cette saison : Marine Johannès (New York), Gabby Williams (Seattle), Marième Badiane (Minnesota), Iliana Rupert et Janelle Salaün (Golden State), Dominique Malonga (top 5 attendu à la Draft), Lou Lopez Sénéchal et Carla Leite (Dallas) et Leïla Lacan (Connecticut). Marine Fauthoux a été draftée par New York il y a quelques années et pourrait elle aussi, si elle et le Liberty le souhaitent, faire ses débuts aux Etats-Unis.

Interrogée sur ce nouveau fonctionnement, Céline Dumerc a grincé des dents et impliqué Sandrine Gruda sans qu'elle ne le demande..."On ne peut plus forcer les joueuses à choisir entre leur club et l'équipe de France. Le choix revient aux sélectionnables désormais. Ce sont des projets de carrière et il y a toujours ce risque qu'à enchaîner tout le temps, le corps dise stop. Je me souviens d'une année où, dans le trop-plein, Sandrine Gruda nous avait fait un burn-out de fatigue".

La Fédération et sa GM ne semblent toujours pas valider l'intérêt sportif et personnel que peut avoir une saison aux Etats-Unis pour les joueuses du groupe France. Le fait qu'elle utilise le terme "forcer" et prévienne des dangers, selon elle, de l'aventure en WNBA, tout en citant son ancienne coéquipière, en dit long sur son approche. Si échec il y a, la Fédération aura prévenu et ne pourra pas être tenue responsable... La participation à la finale olympique a certes permis à certaines filles d'asseoir leur statut et leur importance en équipe de France, mais elle a aussi conforté le staff et la direction dans ses décisions de l'époque.

J'ai l'impression que le plus gros problème de Céline Dumerc est la manière dont elle dit les choses.
Dans le fond, elle n'a pas complètement tort mais la forme fait que le message ne passe pas.
En effet, une joueuse comme Gabby Willimans qui aura enchaîné les JO, puis la WNBA, puis le chamionnat turc et l'Euroleague (surtout que le Fener va aller loin) pour repartir en WNBA puis à l'Euro sans coupure, ça va faire beaucoup.
Après, effectivement, chause cas est unique et c'est au joueuse de juger ce qui est le mieux pour elles.
Etant dans le staff de l'EDF, Dumerc pense forcément d'abord à l'Euro.
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Et sandrine gruda va être ravie de l'apprendre . Céline dumerc vaut rien à ce poste, c'est terrible d'avoir été cette joueuse incroyable et une gm incroyable mais dans l'autre sens .
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Dumerc qu'elle la ferme surtout
toutes ses interventions cest de la m...e
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J'ai l'impression que Dumerc oublie qu'elle a été joueuse (et quelle joueuse d'ailleurs).
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Et qu'elle a aussi tenté l'avanture WNBA
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