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Maxwell
@cedricjj
La Serbie est la meilleure équipe depuis ....l'Espagne. La Serbie actuelle n’est pas au niveau de la Roja. Pau Gasol, en basket FIBA, c’était un casse-tête insoluble (sauf pour les USA). Jokic, pour l’instant, n’a rien montré d’aussi marquant que Gasol en sélection. Et derrière, l’Espagne pouvait encore compter sur Marc Gasol, pivot monstrueux, et surtout Navarro, éternel sous-estimé.
Cette génération dorée, que j’aimais détester, n’a pas d’égal à part les yougos periode 89-91. Elle pouvait regarder dans les yeux les États-Unis de Wade, Bryant, Paul, James, Anthony, Bosh… Rien que ça. On ne poserait même pas la question avec cette Serbie aujourd'hui.
La Serbie ? Solide, oui. Mais pas encore au niveau. Elle doit encore prouver.
Je n’échangerais un Pau Gasol version FIBA contre un Jokic (en NBA c'est une autre histoire). Pour moi cette Espagne domine la Serbie en étant plus forte à la mène. Un Navarro est pour moi au-dessus d’un Bogdanovic. La raquette a plus de profondeur .... Un banc plus profond. Et, bref, plus de talent et de vice
Cette génération dorée, que j’aimais détester, n’a pas d’égal à part les yougos periode 89-91. Elle pouvait regarder dans les yeux les États-Unis de Wade, Bryant, Paul, James, Anthony, Bosh… Rien que ça. On ne poserait même pas la question avec cette Serbie aujourd'hui.
La Serbie ? Solide, oui. Mais pas encore au niveau. Elle doit encore prouver.
Je n’échangerais un Pau Gasol version FIBA contre un Jokic (en NBA c'est une autre histoire). Pour moi cette Espagne domine la Serbie en étant plus forte à la mène. Un Navarro est pour moi au-dessus d’un Bogdanovic. La raquette a plus de profondeur .... Un banc plus profond. Et, bref, plus de talent et de vice
Merci pour cet article, qui a le mérite d’être bien argumenté. Pour ma part, je ne partage pas cette vision.
L’objectif fondamental de la fédération doit rester la formation de joueurs capables d’évoluer au très haut niveau, c’est-à-dire (1) atteindre l’élite mondiale (NBA, EuroLeague) et (2) performer chez les seniors en sélection nationale.
Les catégories jeunes constituent une point d'étape ou de passage mais ne constituent pas une fin en soi. Certains joueurs atteignent leur maturité plus tard — l’exemple de Rudy Gobert en est une parfaite illustration. Le véritable enjeu n’est pas de gagner chez les U19, mais bien de former des joueurs capables de briller chez les seniors.
Les sélections régionales ou nationales jeunes sont souvent construites autour de profils précoces dans ce but. Des gamins au QI basket élévé , qui sont plus avancés que certains "profils" car ils ont connu une motricité précoce, peuvent dominer à 15 ans. Mais on sait que leur déficit physique deviendra un frein à haut niveau. Une fois leur plafond atteint, ces gamins peinent à franchir le cap supérieur.
Au plus haut niveau, la taille et les qualités athlétiques sont décisives. Ajouter à la taille, un excellent QI basket, et vous obtenez des joueurs inarrêtables : Luka Doncic (2m08) ou Nikola Jokic (2m15) n’en sont que deux exemples.
Les Américains eux-mêmes reconnaissent eux-même qu'ils sont friands des joueurs français issuent de la formation française car ils disposent d'une grande maîtrise des fondamentaux et d'une excellente lecture de jeu.
Je suit l'équipe de France depuis de très nombreuses années. L'identité de la France reste la défense, depuis toujours. Je n'ai pas souvenir d'une équipe de France jouant comme les espagnols. On peut changer de fusil d'épaule mais la dernière fois qu'une équipe de France s'est concentrée sur l'attaque en n'oubliant ce qui faisait notre force…c'est la déroute des derniers championnats du monde.
Pour l'équipe de France féminine je serai moins dur que toi…
Nous avons perdu d'un point….On ne construit pas un collectif en quelques semaines. Toupane n’a pas eu le temps nécessaire pour installer un fond de jeu cohérent avec ses joueuses. Pour le cas d’Awa Fall, joueuse espagnole très prometteuse (qui nous a fait mal), la France a réussi à former Sandrine Gruda, qui au même âge, n’avait rien à lui envier.
L’équipe de France féminine a perdu d’un point, avec de nombreuses absentes (qui jouent au plus haut niveau en WNBA). Que ce serait-il passé si l’Espagne avait aussi été privée de ses meilleures joueuses ?
Alors non, ne jetons pas le bébé avec l’eau du bain. Plutôt que de souligner ce qui ne fonctionne pas, on peut identifier ce que l’on peut améliorer.
Le maillage territorial de la fédération permet déjà de détecter très tôt tous les profils intéressants. Ce qui manque peut-être, c’est le temps : de nombreux jeunes partent trop tôt vers la NBA ou l’étranger sans avoir parachevé leur formation.
Et cela pose une vraie difficulté : comment former des jeunes pour le plus haut niveau, quand ils n’ont plus le temps de se former pleinement ?
L’objectif fondamental de la fédération doit rester la formation de joueurs capables d’évoluer au très haut niveau, c’est-à-dire (1) atteindre l’élite mondiale (NBA, EuroLeague) et (2) performer chez les seniors en sélection nationale.
Les catégories jeunes constituent une point d'étape ou de passage mais ne constituent pas une fin en soi. Certains joueurs atteignent leur maturité plus tard — l’exemple de Rudy Gobert en est une parfaite illustration. Le véritable enjeu n’est pas de gagner chez les U19, mais bien de former des joueurs capables de briller chez les seniors.
Les sélections régionales ou nationales jeunes sont souvent construites autour de profils précoces dans ce but. Des gamins au QI basket élévé , qui sont plus avancés que certains "profils" car ils ont connu une motricité précoce, peuvent dominer à 15 ans. Mais on sait que leur déficit physique deviendra un frein à haut niveau. Une fois leur plafond atteint, ces gamins peinent à franchir le cap supérieur.
Au plus haut niveau, la taille et les qualités athlétiques sont décisives. Ajouter à la taille, un excellent QI basket, et vous obtenez des joueurs inarrêtables : Luka Doncic (2m08) ou Nikola Jokic (2m15) n’en sont que deux exemples.
Les Américains eux-mêmes reconnaissent eux-même qu'ils sont friands des joueurs français issuent de la formation française car ils disposent d'une grande maîtrise des fondamentaux et d'une excellente lecture de jeu.
Je suit l'équipe de France depuis de très nombreuses années. L'identité de la France reste la défense, depuis toujours. Je n'ai pas souvenir d'une équipe de France jouant comme les espagnols. On peut changer de fusil d'épaule mais la dernière fois qu'une équipe de France s'est concentrée sur l'attaque en n'oubliant ce qui faisait notre force…c'est la déroute des derniers championnats du monde.
Pour l'équipe de France féminine je serai moins dur que toi…
Nous avons perdu d'un point….On ne construit pas un collectif en quelques semaines. Toupane n’a pas eu le temps nécessaire pour installer un fond de jeu cohérent avec ses joueuses. Pour le cas d’Awa Fall, joueuse espagnole très prometteuse (qui nous a fait mal), la France a réussi à former Sandrine Gruda, qui au même âge, n’avait rien à lui envier.
L’équipe de France féminine a perdu d’un point, avec de nombreuses absentes (qui jouent au plus haut niveau en WNBA). Que ce serait-il passé si l’Espagne avait aussi été privée de ses meilleures joueuses ?
Alors non, ne jetons pas le bébé avec l’eau du bain. Plutôt que de souligner ce qui ne fonctionne pas, on peut identifier ce que l’on peut améliorer.
Le maillage territorial de la fédération permet déjà de détecter très tôt tous les profils intéressants. Ce qui manque peut-être, c’est le temps : de nombreux jeunes partent trop tôt vers la NBA ou l’étranger sans avoir parachevé leur formation.
Et cela pose une vraie difficulté : comment former des jeunes pour le plus haut niveau, quand ils n’ont plus le temps de se former pleinement ?