Adam Morrison : la résurrection ?

Jouer ou gagner ? Quand certains se payent le luxe de jouer pour gagner, d'autres comme Adam Morrison doivent choisir, même s'il s'agit parfois d'un choix par défaut. L'ancien Bobcat, qui aurait certainement préféré jouer, plutôt que de regarder les finales NBA en costard, a gagné. En deux ans, le chevelu du Montana s'est offert […]

Jouer ou gagner ? Quand certains se payent le luxe de jouer pour gagner, d'autres comme Adam Morrison doivent choisir, même s'il s'agit parfois d'un choix par défaut. L'ancien Bobcat, qui aurait certainement préféré jouer, plutôt que de regarder les finales NBA en costard, a gagné. En deux ans, le chevelu du Montana s'est offert ce que certains joueurs n'auront jamais : deux titres NBA. Mais tout ça n'est pas si simple. Lorsqu'on connait la presse américaine, on sait qu'il lui sera impossible de passer entre les mailles du filet. Morrison est un joueur contesté, un joueur qui, pour la majorité des spécialistes de la balle orange, ne mérite ni ses titres, ni son éphémère gloire universitaire. Numéro 3 de la draft 2006, Adam Morrison croit en sa résurrection, 4 ans plus tard.
"J'étais le meilleur jeune scoreur du pays, j'ai eu une belle carrière à la fac, c'est normal que j'ai été drafté si haut". Choisi si haut, pour finir si bas.
Après une année décevante à Charlotte, l'ancienne gloire universitaire de Gonzaga est envoyé à Los Angeles, un cadeau empoisonné.
"J'ai été envoyé dans une équipe qui ne comptait que d'excellents joueurs à mon poste. Pas seulement des bons joueurs, des Hall of Famer, une légende, Kobe Bryant, et Ron Artest. Ce n'est pas le genre de joueur qui joue 20 ou 30 minutes". Après les blessures et les longues heures passées sur le banc, l'été 2010 était l'occasion pour Morrison de passer à autre chose.
Les Wizards de Washington lui ont offert un "non-guaranteed contract", opportunité que le joueur a tout de suite saisit. Il ne lui reste plus qu'à se faire une place au sein du roster de DC. Son nouvel entraineur, Flip Saunders, semble confiant. L'intéressé aussi. Il ne lui reste plus qu'à retrouver les parquets et jouer, avant de jouer pour gagner. Car comme le disait si bien un autre Morrison célèbre "l'instant est béni, tout le reste est souvenir".