FIBA-Euroleague, Trump, LaVar ou Clippers : élisez la baltringue de la semaine

Donald Trump

Le président américain a le sens des priorités. Sa première incursion dans le sport (sa position sur les joueurs qui protestent pendant l’hymne américain, les « fils de pute » qui ont jailli de sa bouche) était déjà plus que douteuse. Mais elle avait au moins le mérite d’avoir quelque part un lien avec sa fonction. On peut considérer qu’il dit de la merde (ou pas, suivant votre avis) et qu’il est en même temps en droit d’intervenir dans un débat sur l’hymne national. [caption id="attachment_406345" align="alignleft" width="300"] Dumb & Dumber[/caption] En revanche, son échange verbalo-twitteresque avec LaVar Ball est tout simplement sidérant. On se fiche de savoir quel a été son rôle exact dans la « libération » de LiAngelo Ball et de ses deux coéquipiers après leur vol à l’étalage. Le gars devrait avoir autre chose à foutre que venir pleurer sur Twitter du manque de reconnaissance que lui donne un mec que tout le monde sait incontrôlable. S’il ne l’avait regretté qu’une fois, ça passerait – enfin il aurait fallu qu’il évite son « J’aurais dû les laisser en prison » d’une petitesse indigne . Mais qu’il en rajoute en mode « mais je te dis que c’est moi qui au péril de ma vie ai délivré ton fils des infâmes geôles chinoises où il était parti pour croupir le reste de sa vie, espèce de Don King sans cheveu (en même temps, tu peux pas test Trump capillairement, c’est un fait – ndlr) et d’idiot ingrat !!! », c’est… en fait il n’y a pas de mot. Le gars est le président des Etats-Unis. On ne se faisait pas d’idées quant à sa capacité à ne pas être à la hauteur de la fonction présidentielle, mais là ça dépasse l’entendement. Il ferait passer Sarkozy et Hollande pour des hommes politiques qui ont honoré cette même fonction. Et c’est pas peu dire puisque Chirac passerait presque pour un grand président à côté de ses deux successeurs...