Les Phoenix Suns se retrouvent dans une grosse polémique. Plus exactement le propriétaire Robert Sarver, visé par une enquête de la NBA. Les accusations concernant l'homme d'affaires ? Du racisme, sexisme et harcèlement sexuel. Pour Chris Paul, cette histoire a un goût de déjà-vu.
En effet, en 2014, le meneur avait dû gérer une affaire similaire aux Los Angeles Clippers : celle de Donald Sterling. Après la révélation des propos racistes, l'ex-propriétaire avait été forcé par la NBA à vendre l'équipe.
Mais pendant de longues semaines, CP3 et ses partenaires avaient dû gérer cette actualité pesante. Une expérience qu'il compte bien utiliser.
"J'ai l'impression que les situations sont différentes. Nous avons géré ça à l'époque. Je pense que pour l'instant, comme l'a dit Book, nous ne sommes pas insensibles à tout ce qui a été dit, mais nous ne connaissons pas tous les détails.
La NBA va donc mener son enquête, et pendant ce temps, tous les membres de notre équipe continueront à jouer et à faire ce qu'ils font. J'ai vécu quelques situations depuis que je suis dans la Ligue. Les pouvoirs en place s'en occupent.
Ils font leurs enquêtes, mais je pense que la chose la plus importante que j'ai apprise au cours de toutes ces années est que nous, en tant qu'équipe, nous devons parler. Il ne s'agit pas de ce que tout le monde dit ou de ce que tout le monde vous dit de faire ou que vous devriez faire.
Il s'agit de savoir comment nous nous sentons en tant qu'équipe", a confié Chris Paul.
Avec cette affaire, les liens au sein du groupe pourraient se resserrer à Phoenix. En tout cas, pour le moment, les Suns ont bien répondu sportivement avec une victoire contre les Houston Rockets (123-111).
Chris Paul, une place dans l’histoire de plus en plus importante