15. Dallas Mavericks 2011
- Bilan saison régulière : 57 victoires, 25 défaites
- Finales NBA : Victoires 4-2 contre le Miami Heat
- All-Star en 2011 : Dirk Nowitzki
- Off Rating : 109,7 (8ème), Def Rating : 105 (8ème)
Si le titre de 2011 est considéré comme l’un des plus beaux de tous les temps, c’est principalement parce que les Mavericks n’auraient jamais dû gagner. Ou plutôt parce que personne ne les voyait gagner. Une équipe menée par une seule superstar, Dirk Nowitzki, certes accompagnés de quelques anciens très talentueux comme Jason Kidd, Shawn Marion ou Peja Stojakovic, contre le monstre à trois têtes du Heat de James, Wade et Bosh. Un affrontement déséquilibré sur le papier. Et pourtant une victoire finale de Dallas, le premier titre de la franchise.
Les Mavericks n’étaient même pas classés dans le top-5 des meilleures attaques ou des meilleures défenses en saison régulière. Ils naviguaient à vue, derrière l’immense talent de Dirk Nowitzki, les coups d’éclat de Jason Terry, la science de Kidd, le coaching génial de Rick Carlisle et la dureté de Tyson Chandler. Un beau groupe. Des champions. Mais clairement pas des favoris sur le papier. C’est pourquoi cette défaite reste autant ancrée dans la mémoire de LeBron, fantomatique dans les quatrièmes quart temps des finales. C’est son principal échec, même s’il a probablement été à l’origine de tous ses succès finalement.
14. Portland Trail Blazers 1992
- Bilan saison régulière : 57 victoires, 25 défaites
- Finales NBA : Défaite 2-4 contre les Chicago Bulls
- All-Star en 1992 : Clyde Drexler
- Off Rating : 111,4 (7ème), Def Rating : 104,2 (3ème)
Déjà finalistes (par les Pistons) en 1990, les Blazers sont revenus en finales deux ans après. La franchise de l’Oregon est alors l’une des places fortes de la NBA et de la Conférence Ouest. Un candidat chaque année, grâce à un effectif mêlant gros talents et joueurs expérimentés, le tout mené par Clyde Drexler. L’autre arrière aérien et virevoltant de la ligue à cette époque. Deuxième du MVP derrière Jojo cette année-là. Derrière lui, Terry Porter, Kevin Duckworth, Buck Williams, Cliff Robinson, Danny Ainge, Jerome Kersey.
Un effectif taillé pour sortir des grosses équipes comme les Suns ou le Jazz de Karl Malone et John Stockton. Mais pas assez fort pour vraiment défier les taureaux. Dans l’ensemble, ce groupe était plus fort que celui des Lakers de 91 mais avec une superstar un cran en-dessus du niveau de celle des Angelenos. Et donc en-dessous de Mike, évidemment.