5- Stephen Curry (Golden State Warriors)
Ce n'est pas parce que l'on a fait chuter Stephen Curry de manière très spectaculaire jusqu'au cinquième rang qu'on le croit incapable d'aller chercher une troisième couronne de MVP. Mais la lutte est tellement intense et serrée avec les autres prétendants qu'il suffit d'un mois médiocre pour redistribuer les cartes. Le fait est que la splendeur de Curry repose beaucoup sur son adresse surnaturelle. Lorsque celle-ci baisse de manière aussi radicale que sur le dernier mois, sa production globale est impactée.
Le meneur des Warriors reste un joueur et un leader formidable, justement parce qu'il est capable de surmonter les périodes un peu creuses ou de responsabiliser ses partenaires lorsque lui va moins bien. Avec 26 points, 6 passes et 5 rebonds de moyenne, il reste incontournable, mais ses 42% d'adresse (38% à 3 pts) incitent à un peu de retenue au moment de l'imaginer succéder à Nikola Jokic.