Les moments qui ont marqué 2021

L’année va très bientôt se terminer, l’opportunité de revenir une dernière fois sur les moments forts de basket, notamment en NBA, en 2021.

Les moments qui ont marqué 2021

Giannis Antetokounmpo, premier MVP européen du All-Star Game - 8 mars 2021

Justement, sur ce All-Star Game, Giannis Antetokounmpo a (encore) marqué l’histoire. Vainqueur de cette rencontre avec la Team LeBron contre la Team Durant (170-150), l’ailier des Milwaukee Bucks a logiquement remporté le titre de MVP. Pour soulever le Trophée Kobe Bryant, le Greek Freak a rendu une copie parfaite : 35 points à 16/16 aux tirs. Une performance inédite dans l’histoire de la NBA.

En effet, jusqu’à maintenant, la meilleure performance avec un match « parfait » aux tirs avait été réalisée par Hal Greer en 1968 avec "seulement" un 8/8 dans l’exercice. C’est dire la prestation incroyable effectuée par Antetokounmpo. Mais ce n’est pas tout ! Car le natif d’Athènes est aussi devenu le premier joueur Européen à être nommé MVP de ce match de gala. Car avant lui, ce trophée de prestige avait toujours été remporté par des Américains !

Attention, Kyrie Irving, également vainqueur, vient de Melbourne (Australie), mais possède la nationalité américaine. Autant dire qu’Antetokounmpo va donc rester dans la légende. Surtout qu’il a été aussi le premier MVP en titre de saison régulière à remporter celui de MVP du All-Star Game depuis… Kobe. La belle histoire.

Le dernier match de Zion Williamson en NBA - 5 mai 2021

Pourquoi mettre un match sans le moindre enjeu de fin de saison régulière dans la liste des grands moments de 2021 ? Car on ne sait toujours pas quand on pourra revoir Zion Williamson… Et derrière cette grosse balle perdue pour le jeune talent des New Orleans Pelicans se cache une véritable inquiétude pour la suite de sa carrière en NBA. Car à 21 ans, le prodige se retrouve à l’arrêt en raison de ses problèmes physiques.

Et c’est franchement dommage car son potentiel reste effrayant. Justement, sur cette rencontre face aux Golden State Warriors (108-103), l’intérieur avait encore fait sensation. Pour mener son équipe à la victoire, le #1 pick de la Draft NBA 2019 n’avait pas ménagé ses efforts en sortant une copie de qualité : 23 points, 12 rebonds et 7 passes décisives. Avec ses atouts physiques et athlétiques, Williamson affiche un combo rarement vu en NBA. Jamais vu ? Potentiellement.

Mais jusqu’à maintenant, il n’a pas la continuité nécessaire pour confirmer sur la durée. Il a déjà réalisé de gros dégâts dans la Ligue. Mais son corps va-t-il réellement lui permettre de continuer sur sa lancée ? Pour l’instant, l’arrêt à l’infirmerie s’éternise… Et ce souvenir de son dernier match reste notre seul motif d’espoir. 85 parties disputées depuis 2019, c’est bien trop peu. En espérant de bonnes nouvelles en 2022.

Zion repasse sur le billard, aucune chance de le voir jouer avant 2 mois

Russell Westbrook, l’irrespect de trop en NBA… - 27 mai 2021

Autant le dire tout de suite, c’est un moment qu’on aurait préféré passer sous silence. Mais il s’agit d’une dérive qu’on a un peu trop vu avec le retour du public dans les salles. Sûrement frustrés de rater les matches pendant la bulle imposée par le Covid-19, certains "fans" se sont un peu trop lâchés. Que ce soit verbalement et physiquement (!), les limites ont été bien trop souvent dépassées en cette année 2021.

Histoire de ne pas faire la publicité de tous les idiots (pour être poli) qui se sont signalés dans les gradins des salles NBA, on retiendra la "pluie de popcorns" reçue par Russell Westbrook. Gêné physiquement lors du Game 2 des Playoffs contre les Philadelphia Sixers, le meneur des Washington Wizards s’est dirigé dans les vestiaires quand un "supporter" a jugé qu’il avait l’idée du siècle : lui lancer des popcorns sur la gueule.

Bien évidemment furieux, le futur joueur des Los Angeles Lakers a dû être retenu pour éviter de péter un câble. Dans la foulée, il faut saluer la réaction immédiate de la sécurité, qui a sorti l’individu, mais aussi des 76ers et de la NBA, qui ont banni l’homme en question à vie. Et c’est peut-être le point positif de cet incident. Il a été perçu comme celui de trop. Alors depuis, il y a eu quelques débordements, mais rien de ce genre. Et surtout, la NBA a toujours appliqué une grande politique de fermeté. Un autre sport, bien plus touché, pourrait s’en inspirer…

Le fan qui a jeté du popcorn sur Russell Westbrook connaît sa sanction

Trae Young vs le Madison Square Garden, la rivalité qui fait kiffer - 27 mai 2021

Là aussi, la situation a dérapé avec la fameuse histoire du crachat d’un "fan" des New York Knicks sur Trae Young. Là aussi, la NBA et la franchise new-yorkaise ont eu une réaction exemplaire : identification immédiate et bannissement à vie de l’individu. Mais de notre côté, on n’a pas franchement envie de retenir cette image de cette superbe rivalité naissante entre le meneur des Atlanta Hawks et les Knicks. Car bordel, que cette série - surtout les rencontres au Madison Square Garden - a été plaisante !

Dans une NBA trop souvent lisse à notre époque, l’ambiance au MSG était tout simplement unique pour cet affrontement en Playoffs. Grâce à l’atmosphère incroyable dans cette enceinte. Grâce à la paire immense de Young. Désolé pour la vulgarité, mais en plus d’avoir un talent remarquable, la jeune superstar a aussi un énorme cran pour défier et se sublimer face à un public particulièrement hostile face à lui.

Le show proposé, par les deux parties, a été incroyable. Si les chants des supporters new-yorkais n’étaient pas bien évolués, Young ne s’est jamais plaint de ce traitement de faveur. Au contraire, il en a profité. Il en a joué. Avec des gestes pour accompagner ses copies XXL. Dont un tir pour la gagne génial à 0,9 seconde de la fin au Game 1 avec un petit doigt sur sa bouche dans la foulée. Au final, les Hawks se sont qualifiés (4-1), mais on retiendra surtout cette rivalité franchement rafraîchissante en NBA. Encore à Noël, les fans des Knicks insultaient Young lors de la réception des Hawks, alors qu’il était chez lui en protocole Covid. C’est dire… Le nouveau "Knicks killer" ?