Les 5 stars dont rêvent les New York Knicks

Les New York Knicks veulent absolument revenir sur le devant de la scène mais ils savent que ça passe par l’arrivée d’au moins un All-Star.

Les 5 stars dont rêvent les New York Knicks
Qui osera enfiler le costumer du super héros à Gotham City ? Voilà plusieurs années que les New York Knicks se cherchent un sauveur. Avec, à chaque intersaison, l’espoir de dénicher un gros poisson. Mais la franchise « n’est plus à la mode » selon les mots de Kevin Durant, qui était fortement attendu par les supporteurs du Madison Square Garden avant de filer chez le rival, à Brooklyn. Pour trouver la trace d’un All-Star qui signe aux Knicks, il faut remonter à… Amar’e Stoudemire, en 2010. Il y a déjà dix ans ! Quelques mois après, Carmelo Anthony avait forcé son transfert vers la grosse pomme. Mais depuis, plus rien. L’organisation mythique est constamment en reconstruction. C’est encore le cas depuis la nomination d’un nouveau Président, Leon Rose, puis d’un nouveau coach, Tom Thibodeau, au cours des derniers mois. Les Knicks vont encore une fois tenter de repartir de l’avant. Pour marquer le coup, ils aimeraient donc récupérer une star pour les guider. Selon le New York Post, cinq noms figurent dans les petits papiers des dirigeants, même si ces derniers seraient conscients que ces joueurs ne seront pas forcément disponibles.

Victor Oladipo (Indiana Pacers)

Peut-être le prochain All-Star à changer d’uniforme. Encore considéré comme le nouveau « franchise player » des Indiana Pacers il y a deux ans, Victor Oladipo n’est plus vraiment sur la même longueur d’ondes que ses dirigeants. Ses deux blessures, et les longues périodes de rééducation qui ont suivies, lui ont fait perdre en explosivité. L’arrière de 28 ans court encore après son niveau de jeu de 2017. Mais les Pacers n’ont pas l’air déterminé à attendre, alors que son contrat expire en 2021. Malcolm Brogdon a notamment pris sa place, avec brio. Oladipo serait donc ouvert à un transfert, même s’il a démenti cette information depuis. Les Pacers chercheraient eux aussi à s’en séparer, en cas d’offre intéressante évidemment. Les Knicks ont un passif commun avec le joueur puisque Scott Perry, le GM, est celui qui l’a drafté en deuxième position en 2013. Alors sous l’étiquette du Magic. Pas sûr que « Deepo » puisse vraiment faire la différence pour les Knicks. Le NY Post évoque la possibilité d’un package incluant des tours de draft, Julius Randle et Frank Ntilikina ou Dennis Smith Jr. Peut-être pas une bonne idée…

Chris Paul (Oklahoma City Thunder)

L’intérêt des Knicks pour Chris Paul n’est pas nouveau. Rose, le Président, était l’agent de CP3. Son client fétiche. Surtout qu’avec la reconstruction imminente du Thunder – Billy Donovan n’a pas été conservé à l’issue des playoffs malgré une très belle saison – nombreux sont les analystes qui imaginent les dirigeants se séparer du meneur vétéran et de son contrat massif. C’est peut-être la plus grande interrogation pour l’équipe new-yorkaise : est-ce que ça vaut le coup de sacrifier des assets pour une star vieillissante qui pourrait boucher le Cap jusqu’en 2022 (ou 2021 si Paul n’active pas son option sur sa dernière saison à 44 millions de dollars) ? Il y a matière à débat. Le futur Hall Of Famer a prouvé cette année qu’il était toujours à même de mener une franchise. Et même d’assurer un rôle de mentor pour les plus jeunes, tout en tirant le groupe vers le haut. Ce serait un leader très précieux pour le groupe. Surtout que sa simple présence peut éventuellement aider un ou deux bons joueurs d’expérience à se joindre à l’aventure. Malgré le talent de Paul, le Thunder pourrait ne pas demander une trop grande contrepartie. Un tour de draft – ça paraît certain – et peut-être un jeune comme Smith Jr, Ntilikina et / ou Kevin Knox. Chris Paul et Carmelo Anthony, une réunion possible chez les Knicks ?

Joel Embiid (Philadelphia Sixers)

Là, c’est plus du fantasme que du rêve. Parce que les Philadelphia Sixers ne vont certainement pas transférer Joel Embiid (pas cette saison en tout cas ça c’est sûr). Mais le Camerounais est lui aussi un ancien client de Leon Rose. Et les échecs répétés en playoffs pourraient finir par le frustrer. D’autant plus que les 76rs n’ont toujours aucune garantie sur la complémentarité du duo formé par l’intérieur All-Star et son camarade australien Ben Simmons. Doc Rivers va avoir la lourde tâche de faire cohabiter les deux à Philly tout en menant l’équipe au-delà du second tour. Les Sixers ne vont pas refourguer leur meilleur joueur sans avoir essayé en vain de gagner avec ce tandem. Mais les Knicks gardent donc un œil sur le dossier. Ils ont sept choix à venir lors des quatre prochaines drafts. Ainsi que quelques jeunes joueurs prometteurs pour adoucir la pilule, si jamais Embiid venait à demander son trade un jour. Joel Embiid et Ben Simmons ensemble, « ça fonctionne » pour Doc Rivers

Paul George (Los Angeles Clippers)

Les Knicks feraient mieux de ne pas trop lire ce qui se poste sur les réseaux sociaux. On imagine mal les Clippers zapper Paul George, malgré ses playoffs très décevants. La franchise de Los Angeles va repartir en conquête du titre dès la saison prochaine. Et elle a besoin de stars, pas de tours de draft ou de jeunes potentiels. Même si elle s’est séparée de tous ses picks pour justement faire venir PG. On comprend toutefois l’intérêt pour l’ailier All-Star. Parfois en NBA, ça peut aller très vite. Les coéquipiers de George seraient notamment agacés par son attitude. Donc autant rester vigilants et à l’écoute de ce qui se trame sur le marché. Parce qu’encore une fois, les Knicks disposent d’un trésor de guerre – ça c’est nouveau d’ailleurs – pour se permettre de se placer sur n’importe quelle enchère. Et PG reste un excellent joueur, dans la meilleure période de sa carrière, capable d’impacter le jeu des deux côtés du terrain. Par contre, on ne croit vraiment pas à ses chances de quitter les Clippers dans les prochains mois.

Karl-Anthony Towns (Minnesota Timberwolves)

Les Minnesota Timberwolves ont cédé Andrew Wiggins pour faire venir D’Angelo Russell, l’un des meilleurs amis de Karl-Anthony Towns, en février dernier. La franchise compte clairement sur son duo de jeunes stars pour se relever. Et donc pas question de transférer KAT où que ce soit. Les Knicks le savent certainement. Mais ils rêvent surtout d’un produit local – l’intérieur est originaire du New Jersey – qui a… lui aussi été représenté par Rose. On comprend que ça donne envie. Un joueur jeune. Capable de rapporter du 28 points et 10 rebonds chaque soir. Du coin. La star parfaite pour relancer l’organisation. Mais avec Thibodeau sur le banc ? Dur. Towns n’avait pas l’air de s’entendre à merveille avec le coach quand ce dernier officiait à Minnesota. Même si les sources du New York Post expliquent que les problèmes existaient surtout avec Jimmy Butler. Enfin, bon, KAT à New York, ça reste là aussi un grand fantasme plus qu’une vraie possibilité. Mais après tout, comme le chantait Alicia Keys "New Yooooooork / Concrete jungle where dreams are made of / There's nothing you can't do..."