Rudy Gobert est crucial en attaque pour Minnesota, la preuve

Les statistiques montrent que lorsque Rudy Gobert est impliqué offensivement, les Timberwolves sont une autre équipe.

Rudy Gobert est crucial en attaque pour Minnesota, la preuve

Les Minnesota Timberwolves font une saison régulière assez décevante, eux qui sortent tout de même d'une participation à la finale de la Conférence Ouest et semblaient capables de reproduire ce parcours. Karl-Anthony Towns est parti, laissant Rudy Gobert orphelin de sa Twin Tower un peu (beaucoup) plus attirée par le large. Pierre Salzmann-Crochet, aka Big Salz, le meilleur speaker du basket français et fidèle lecteur de REVERSE, nous a fait remarquer une tendance qui concerne très directement Rudy et qui pourrait (devrait ?) faire réfléchir à la fois Chris Finch et le principal intéressé.

On a parfois eu l'impression dans un passé par si lointain que Rudy Gobert n'était pas suffisamment alimenté ou exploité en attaque par ses coéquipiers. C'était le cas au Jazz et, parfois, à Minneapolis, sans que cela n'empêche les Timberwolves de réussir une magnifique campagne la saison dernière par exemple.

Force est de constater que cette saison, Rudy a moins de situations à jouer en attaque et n'avait pas pris aussi peu de tirs par match (6.4) depuis la saison 2015-2016. Peu importe que cela soit de son fait (une agressivité moins nette) ou de celui de son équipe, c'est un fait et une donnée pénalisante.

Voici le bilan des Timberwolves en fonction des tentatives par match de Rudy Gobert :

  • Quand Gobert tente 8 tirs ou plus : 14 victoires, 6 défaites (70%)
  • Quand Gobert tente 10 tirs ou plus : 5 victoires, 1 défaite (83.3%)
  • Quand Gobert tente 6 tirs ou moins : 10 victoires, 16 défaites (38.5%)
  • Quand Gobert tente 4 tirs ou moins : 4 victoires, 8 défaites (33.3%)

Dans le même ordre d'idées, les soirs où Rudy est d'humeur scoreuse, les bienfaits sont immédiats. Et a contrario, lorsqu'il est plus effacé, Minnesota en pâtit :

  • Quand Gobert marque 14 pts ou plus : 11 victoires, 4 défaites (73.3%)
  • Quand Gobert marque 17 pts ou plus : 6 victoires, 3 défaites (66.7%)
  • Quand Gobert marque 10 pts ou moins : 11 victoires, 15 défaites (42.3%)
  • Quand Gobert marque 7 pts ou moins : 4 victoires, 10 défaites (28.6%)

Enfin, son temps de jeu, évidemment à relativiser en fonction de l'écart au score, du nombre de fautes et de l'opposition :

  • Quand Gobert joue plus de 38 minutes = 5 victoires, 2 défaites (71.4%)
  • Quand Gobert joue moins de 29 minutes = 2 victoires, 6 défaites (25%)

Les Wolves restent sur deux défaites, dont une contre Washington, et pointent à la 7e place de la Conférence Ouest. Ils espèrent encore décrocher une qualification directe pour les playoffs. Pour ce faire, peut-être qu'impliquer davantage Rudy Gobert en attaque serait une bonne idée...

Luka Doncic tradé pour l’intérêt supérieur de la NBA, selon Dwyane Wade ?

 

 

Mouais...
Le problème c'est que pour un joueur comme Gobert, il faut prendre aussi en compte les rebonds off, qui lui fournissent beaucoup de tirs.
Si la stat sur le nombre de tirs tentés est en fait juste une stat qui nous dit "quand Gobert domine au rebond offensif, les Wolves gagnent", pas trop de surprise. Surtout que Gobert domine sûrement plus au rebond off quand il n'y a pas de joueurs intérieurs dominants en face, ce qui veut dire des drives plus simples pour Edwards, etc... Bref, il y a peut-être quelque chose à creuser, mais cette seule stat est un peu light...
Répondre
Il faut lire à stats à l'inverse.
Quand Minnesota joue bien, Gobert peut scorer.
Il apporte du spacing vertical mais rien d'autre. Surtout, il perd trop de ballons alors qu'il ne l'a pas souvent.

Gobert n'existe que par sa défense, c'est déjà exceptionnel.
Répondre