"Kamagate, Evans et Simms… on ne rencontre pas ça souvent en Betclic. Il y a beaucoup de valeur athlétique dans cette équipe. Ils nous ont rendu les choses difficiles près du panier. […] (Wembanyama) a été très bien ciblé et peu d’équipes ont les moyens de mettre tant de défenseurs aptes à le gêner sur le terrain", analyse Vincent Collet, coach des Metropolitans.Il y a bien sûr eu des moments de domination pour le phénomène. Dans le deuxième quart-temps, par exemple, où il a enchaîné en 20 secondes un step back sur Kamagate, un contre sur Tyrone Wallace, puis une claquette sur le tir manqué de l’un de ses coéquipiers. Mais ces moments, la norme pour Wembanyama, ont été bien plus rares que d’ordinaire. Cette fois-ci, c’est plutôt le backcourt qui a porté Boulogne-Levallois vers la victoire. Tremont Waters, notamment, a fait forte impression avec ses 17 points et ses moves spectaculaires. Surtout, le Français Hugo Besson a profité de l’occasion pour se mettre en avant. Drafté en dernière position par les Bucks cet été, l’arrière des Metropolitans était bien au rendez-vous pour ce choc des talents. Décisif, il finit le match avec 19 points, 11 rebonds et 4 passes. Une belle exposition pour lui, qui espère également jouer en NBA l’année prochaine. [ITW] Nikola Vucevic nous parle du Paris Game, de Fournier et Wembanyama
Victor Wembanyama et les Metropolitans renouent avec la victoire
Malgré le petit coup de mou de leur pivot, la victoire est bien au bout pour les Mets. C’est sans doute l’essentiel après deux défaites consécutives — sur seulement trois cette saison. Si, dans son ensemble, le match était plutôt serré, Boulogne-Levallois n’a laissé aucune chance à son adversaire dans le dernier quart-temps. De 6 points d’avance à huit minutes du buzzer final, ils ont creusé l’écart jusqu’à 20 unités. Les Metropolitans se maintiennent en haut du classement, actuellement à la deuxième place devant Cholet et Dijon, mais derrière Monaco. Le Paris Basketball, de son côté, descend à la 16e place, à égalité avec Fos-sur-Mer. Toutes compétitions confondues, le club de la capitale en est à trois défaites d’affilées."Je préférais quand c’était dans l’autre sens, quand nous avons enchaîné quatre victoires consécutives. […] Mais je garde une vision globale, c’est pour ça que je suis là. On joue avec une équipe très différente de celle avec laquelle on jouait il y a 10 jours, il faut se réadapter aux retours", explique Will Weaver, l’entraîneur de Paris.Le prochain choc entre les deux équipes aura lieu le 16 mai, cette fois-ci au palais des sports Marcel-Cerdan. La date est probablement déjà marquée en rouge sur le calendrier d’Ismaël Kamagate. Victor Wembanyama aux Knicks, Kevin Garnett en rêve
