"On a déjà vu ça. On se dit depuis plusieurs semaines que si les équipes font ça, il faut les faire payer. J'espère qu'elles vont continuer à le faire parce qu'on a plein de shooteurs. C'est très simple à attaquer, on apprend ça dès le plus jeune âge. Quelqu'un flashe dans l'axe et ça libère un shooteur. C'est soit un tir à trois points, soit un lay-up", explique Austin Rivers.
Si les Clippers et les Nuggets ont réussi leur coup, cela reste une tactique très risquée, surtout sur l'intégralité d'une rencontre. Les prises à deux, ou trappes, dès la ligne médiane obligent l'équipe qui défend à subir un 3 contre 4 sur demi-terrain. Avec de tels joueurs, ça fait généralement mouche et les Raptors l'ont bien compris. Et quand il était pris en boîte, James Harden est resté au milieu de terrain, laissant ses coéquipiers jouer à 4 contre 4 face à une zone 2-2. Les espaces sont plus grands et donc la probabilité qu'un shooteur soit seul augmente de manière significative. Pas besoin donc d'avoir un playbook de feu (surtout avec Mike D'Antoni) pour trouver des solutions."Je ne savais pas trop ce qu'ils allaient faire", admet le technicien des Rockets. "Double boîte et triangle, boîte simple, peu importe. Mais les gars ont élevé leur niveau de jeu. James est plus qu'heureux d'attirer les prises à deux. En dehors de lui et Russ, on a pris 40 tirs à trois points pour en mettre 19. C'est ce que vous devez faire, avoir des tirs ouverts et les mettre."
Le principal intéressé a également énormément loué la performance de ses coéquipiers"On a vu un tas de défenses cette saison. Ce soir, c'était la première fois qu'on voyait quelque chose comme ça. Mais les gars ont fait un boulot incroyable pour bouger et se mettre en position de tir."
Les autres équipes sont désormais prévenues, il leur faudra choisir leur poison face à une telle horde de shooteurs.