Power Ranking : 25-21, See You Next Year

La saison débute bientôt. On vous a préparé une petite présentation au cas où vous auriez tout loupé cet été. On continue avec les équipes qui vont devoir prendre leur mal en patience.

Damien Da SilvaPar Damien Da Silva | Publié  | BasketSession.com / MAGAZINES / Focus
Power Ranking : 25-21, See You Next Year
On continue notre power ranking, avec la deuxième partie et les équipes qui finiront, selon nous, entre la 25ème et la 21ème place. Des Wolves aux Pacers, ces franchises devraient être bien plus productives la saison prochaine. En avant-première, on vous révèle ce qu’il peut arriver de mieux ou de pire à chacune des franchises concernées.

25 – Minnesota Timberwolves (14ème à l'Ouest)

Ce qu'ils ont foutu cet été

Une véritable révolution. Après le départ de Rick Alderman, Flip Saunders s’est lui-même nommé entraîneur de la franchise. Le président/entraîneur des Wolves a été l’un des grands animateurs de l’intersaison avec le trade de Kevin Love. Après une partie de poker menteur de plusieurs mois, les dirigeants se sont résignés et ils ont accepté de laisser partir leur franchise player aux Cleveland Cavaliers à un an du terme de son contrat. Mais, il faut l’avouer, ils ont parfaitement géré la situation en récupérant les #1 picks des deux dernières drafts avec Anthony Bennett et Andrew Wiggins ainsi qu’un intérieur solide en la personne de Thaddeus Young. Avec la sélection de Zach LaVine lors de la draft, les Wolves ont donc misé sur des jeunes très athlétiques. À noter qu’ils ont aussi recruté Mo Williams afin d’apporter de l’expérience à la mène.

Le scénario parfait

Ricky Rubio s’affirme dans un statut de franchise player, il régale à tous les matches en envoyant dans les airs Andrew Wiggins, Glenn Robinson III et Zach LaVine. Avec un Nikola Pekovic économisé à l’intérieur, Gorgui Dieng continue sur la lancée de sa Coupe du Monde et il explose au plus haut niveau pour former un secteur intérieur terrifiant avec le Monténégrin. Andrew Wiggins est à la hauteur des attentes placées en lui depuis des années, le #1 pick de la draft 2014 remporte le titre de Rookie de l’année et il prend rendez-vous pour les années à venir. L’équipe échoue à deux doigts des playoffs, mais elle démontre qu’elle sera à prendre au sérieux dès la saison prochaine.

Le scénario catastrophe

Promu franchise player, Ricky Rubio ne se sent plus pissé. Enfin débarrassé de Kevin Love, le meneur espagnol veut prendre les choses en main et il décide de prendre 30 shoots par match à la Kobe Bryant, sauf qu’il tourne toujours à 35% de réussite et qu’il plonge sa franchise dans les dernières places à l’Ouest. Dépassé par les événements, Flip Saunders fait appel à un magicien, un clown et même à un dompteur de cirque pour aider son équipe…mais rien n’y fait. Pire, Andrew Wiggins et Zach LaVine préfèrent rejoindre une troupe d’acrobates plutôt que de jouer sous ses ordres.

Le MVP de l'équipe : Ricky Rubio

Après une dernière saison décevante sur le plan personnel, Ricky Rubio va devoir rebondir. Ce magicien de la passe va devoir se reprendre et il va avoir toutes les cartes en main. Depuis l’échange de Kevin Love, Flip Saunders a annoncé publiquement qu’il allait donner les commandes de la franchise au meneur espagnol. En délicatesse avec son shoot, Ricky Rubio doit progresser dans ce domaine pour être une véritable menace pour les défenses. Avec sa vision de jeu et ses qualités de passeur, il devrait régaler ses jeunes partenaires.

L'Unabomber du vestiaire : JJ Barea

JJ Barea n’est plus vraiment le bienvenu aux Wolves. Les dirigeants de la franchise ont cherché à l’échanger tout l’été, mais le meneur n’a pas franchement la côte dans la ligue après une année décevante. Dans sa dernière année de contrat, le portoricain risque de vouloir du temps de jeu pour obtenir un bon deal lors de la prochaine intersaison, sauf qu’il ne sera que la 3ème option à la mène derrière Ricky Rubio et Mo Williams. Sa frustration pourrait conduire à un accrochage avec Flip Saunders au cours de la saison…

Le 5 que l'on veut voir

Ricky Rubio : Actuellement dans sa dernière année de contrat, le meneur espagnol va devoir démontrer qu’il a les épaules pour être un franchise player. Kevin Martin : Comme à son habitude, il sera le véritable scoreur de la franchise. Andrew Wiggins : Le #1 pick de la dernière draft sera très attendu et il va devoir se montrer à la hauteur, un prétendant pour le ROY. Thaddeus Young : Successeur de Kevin Love, il apportera ses points. Nikola Pekovic : En bonne santé, il devrait s’affirmer comme l’un des meilleurs pivots de la ligue.

La note sur l'échelle du tanking : 14/20

Les Wolves ne vont pas tanker, Flip Saunders a clairement annoncé la couleur en recrutant Mo Williams et Thaddeus Young. L’effectif de la franchise est un savant mélange d’expérience et de jeunesse, de quoi assurer des performances convenables en attendant des jours meilleurs.

Une seule bonne raison de les suivre : Andrew Wiggins

Andrew Wiggins sera l’un des joueurs à suivre de la prochaine saison NBA. Annoncé comme un phénomène depuis des années, le jeune ailier va devoir confirmer dès son année rookie tout son potentiel. Son arrivée aux Wolves va lui permettre d’avoir un temps de jeu conséquent et il devrait donc être un prétendant logique au titre de rookie de l’année.  

Le roster

Meneurs/Arrières : JJ Barea, Ricky Rubio, Zach LaVine, Kevin Martin, Mo Williams, Brady Heslip (non-garanti) Ailiers : Andrew Wiggins, Corey Brewer, Chase Budinger, Glen Robinson III, Shabazz Muhammad Intérieurs : Ronny Turiaf, Gorgui Dieng, Nikola Pekovic, Thaddeus Young, Anthony Bennett, Robbie Hummel, Kyrylo Fesenko (non-garanti) Coach : Flip Saunders  

24 – Sacramento Kings (13ème à l'Ouest)

Ce qu'ils ont foutu cet été

Une grosse erreur ? La question mérite en tout cas d’être posée quand on sait que les Kings ont laissé partir Isaiah Thomas pour prendre Darren Collison. Le nouveau meneur des Phoenix Suns était l’un des joueurs les plus efficaces à son poste l’an dernier (4ème selon le classement NBA), mais les dirigeants de la franchise ont préféré miser sur Collison et son profil « plus gestionnaire ». Sinon l’été a été plutôt calme du côté de Sacramento, Rudy Gay a exercé son option pour rester une saison de plus et ils ont recruté des joueurs de banc (Ramon Sessions, Ryan Hollins, Omri Casspi). Ils ont aussi misé sur le shooteur Nik Stauskas lors de la draft, rien de révolutionnaire du côté des Kings.

Le scénario parfait

Mike Malone réussit (enfin) à faire jouer cette équipe correctement. Après un été convaincant avec Team USA, DeMarcus Cousins et Rudy Gay prennent leurs responsabilités et ils s’imposent comme l’un des duos les plus performants de la ligue. Darren Collison s’intègre parfaitement à l’équipe, il apporte sa vitesse et il insuffle effectivement un mouvement de balle bien meilleur qu’Isaiah Thomas. Grâce à un DMC dominant, les Kings parviennent à créer l’une des plus grosses surprises de la saison en chopant la dernière place qualificative pour les playoffs malgré une rotation trop faible.

Le scénario catastrophe

DeMarcus Cousins est complétement vidé après son été avec Team USA. Sur les rotules, le pivot se blesse gravement dès le début de la saison et il laisse son équipe pour l’intégralité de l’année. Sans son intérieur, Mike Malone décide de confier tous les ballons à Rudy Gay qui ne se fait pas prier pour arroser comme jamais. Avec un jeu absolument affreux et une défense totalement absente, les Kings sombrent complétement mais Rudy Gay termine la saison avec 35 points de moyenne.

Le MVP de l'équipe : DeMarcus Cousins

Depuis des années, l’avenir de cette franchise dépend de la progression de DeMarcus Cousins. Bourré de talent, DMC est l’un des pivots les plus doués de la NBA et il pourrait dans les saisons à venir être l’intérieur dominant de la ligue. Après un été passé avec Coach K et Team USA, le joueur semble avoir passé un cap et il s’est même fixé une limite de 5 fautes techniques. À la manière d’un Derrick Rose, DeMarcus Cousins pourrait profiter de son expérience avec la sélection américaine pour définitivement prendre son envol en NBA.

L'Unabomber du vestiaire : DeMarcus Cousins

Après seulement un mois de compétition, DeMarcus Cousins a complétement explosé sa limite de fautes techniques. Lors d’une défaite contre les Los Angeles Clippers et son grand ennemi Chris Paul, DMC pète à nouveau un câble et il veut étrangler le meneur All-Star. Suspendu toute la saison par la NBA, il part faire un stage en Chine sur le contrôle de la colère dirigé par un certain Metta World Peace.

Le 5 que l'on veut voir

Darren Collison : Il va devoir montrer qu’il est un meilleur gestionnaire qu’Isaiah Thomas, rien que pour ça, on veut voir. Ben McLemore : Après une première saison décevante, il doit confirmer son potentiel le plus rapidement possible. Rudy Gay : Performant dans un rôle de lieutenant avec Team USA, il doit se mettre au service de DMC. Jason Thompson : Éternellement sur le départ, il va jouer son avenir cette saison. DeMarcus Cousins : L’avenir de la franchise repose sur ses épaules, il doit devenir LE pivot dominant de la ligue.

La note sur l'échelle du tanking : 13/20

Avec un banc très limité pour une conférence Ouest très concurrentielle, la franchise ne devrait logiquement pas atteindre les playoffs. Cependant, avec des joueurs comme Rudy Gay et DeMarcus Cousins, cette équipe ne va pas perdre intentionnellement, mais elle n’a pas les moyens de gagner sur le long terme, surtout si DMC se sent fatigué.

Une seule bonne raison de les suivre : DeMarcus Cousins

Il faut être honnête, DeMarcus Cousins est l’un des seuls joueurs « sexy » de cette franchise. Capable de tout (dans tous les sens du terme), il va rythmer la saison des Kings et il devrait être l’un des animateurs de la ligue. On se permet aussi de mentionner Nik Stauskas, le Canadien sera l’une des énigmes de la saison, à voir s’il peut être une véritable gâchette en NBA.

Le roster

Meneurs/Arrières : Darren Collison, Ben McLemore, Nik Stauskas, Ray McCallum, Ramon Sessions, Deonte Burton, Trey Johnson (non-garanti) Ailiers : Rudy Gay, Eric Moreland, Derrick Williams, Omri Casspi Intérieurs : DeMarcus Cousins, Carl Landry, Jason Thompson, Reggie Williams, Ryan Hollins, Sim Bhullar (non-garanti), David Wear (non-garanti) Coach : Mike Malone  

23 – Los Angeles Lakers (12ème à l'Ouest)

Ce qu'ils ont foutu cet été

Un échec, c’est ce qui caractérise le plus l’intersaison des Lakers. Les dirigeants de la franchise ont échoué sur le dossier Carmelo Anthony et ils sont donc passés au plan B. Malgré les prolongations de Nick Young, de Jordan Hill, de Xavier Henry ou encore de Wesley Johnson, ils n’ont pas réussi à retenir Jodie Meeks et surtout Pau Gasol. Orphelin de l’Espagnol, les Lakers ont attiré Carlos Boozer et Ed Davis pour améliorer la rotation dans le secteur intérieur. Lors d’un trade avec les Houston Rockets, ils ont aussi récupéré Jeremy Lin afin d’avoir une autre alternative que Steve Nash à la mène après la perte de Kendall Marshall. Avec le 7ème choix de la draft, les Angelenos ont misé sur l’avenir en sélectionnant le jeune Julius Randle malgré son problème au pied droit (ainsi que sur le meneur Jordan Clarkson). Vacant depuis la démission de Mike d’Antoni, le poste d’entraîneur a été confié à Byron Scott après de longues semaines de tractations, c’est sûrement le changement le plus important au sein de la franchise cet été.

Le scénario parfait

Byron Scott parvient à imposer sa philosophie de jeu défensive à son équipe. Incapables de défendre l’an dernier, les Lakers se transforment en l’une des meilleures équipes de la ligue dans ce domaine. Kobe Bryant et Steve Nash reviennent à leur meilleur niveau, les deux joueurs semblent à nouveau avoir 20 ans et ils dominent à nouveau la ligue. Nick Young se révèle en sortie de banc avec 20 points par rencontre, il est logiquement nommé meilleur 6ème de l’année. A l’intérieur, la rotation est performante, le duo Jordan Hill-Carlos Boozer se trouve miraculeusement des talents de défenseurs et l’autre paire Julius Randle-Ed Davis fait le taffe dans la second unit. Avec un Black Mamba de retour au sommet, les Lakers retrouvent les playoffs.

Le scénario catastrophe

Dès le premier mois de compétition, Steve Nash et Kobe Bryant retrouvent l’infirmerie. Les deux joueurs sont complétement démoralisés après cette nouvelle blessure, ils décident d’arrêter les frais. Déstabilisés par l’annonce de ces deux retraites, les joueurs des Lakers sombrent et ils réalisent un record de défaites successives. Byron Scott est profondément affligé devant le comportement défensif de Carlos Boozer et il préfère quitter la NBA pour toujours. Le pire ? Les Los Angeles Clippers remportent le premier titre de leur histoire alors que les Lakers terminent 15ème de la conférence Ouest…

Le MVP de l'équipe : Kobe Bryant

Sans Kobe Bryant, les Lakers ont montré leurs limites la saison dernière. De retour de blessure, le Black Mamba espère revenir à son meilleur niveau. Au sein d’un effectif limité, il va devoir prendre ses responsabilités et il sait qu’une qualification pour les playoffs passe par une année exceptionnelle de sa part. Toujours aussi confiant et déterminé, il est le seul à pouvoir sauver les Lakers d’une nouvelle saison anonyme. A 36 ans, Kobe Bryant doit relever l’un de ses plus grands challenges : prouver qu’il n’est pas fini.

L'Unabomber du vestiaire : Nick Young

Lors d’une interview, Kobe dérape et explique que les fesses d’Iggy Azalea ont l’air d’avoir un QI Basket plus élevé que Nick Young. Hors de lui, Swaggy P s’en prend violemment au Black Mamba et les deux hommes en viennent aux mains. Licencié par les Lakers pour avoir touché la légende Kobe Bryant, Nick Young rejoint la Chine pour apprendre de la sagesse de Metta World Peace et de DeMarcus Cousins.  

Le 5 que l'on veut voir

Steve Nash : Un Hall-Of-Famer, il mérite une sortie digne de son rang. Kobe Bryant : Le Black Mamba est de retour et forcément, on veut voir s’il est capable de retrouver son niveau. Wesley Johnson : Moins fort que Nick Young (qu’on conserve pour le banc), il apportera tout de même son explosivité. Julius Randle : Il ne sera pas titulaire, mais il incarne l’avenir de la franchise et on aimerait le voir à la place de Carlos Boozer. Jordan Hill : On n’allait pas mettre Robert Sacre bordel…

La note sur l'échelle du tanking : 10/20

Du tanking avec Kobe Bryant ? Le gars ne joue (respire ?) que pour gagner, pas besoin de plus argumenter.

Une seule bonne raison de les suivre : Byron Scott

On aurait pu choisir Kobe Bryant, ou encore Steve Nash qui devrait effectuer la dernière saison de sa carrière, mais on a sélectionné Byron Scott. Le nouveau coach des Lakers est très ambitieux pour la franchise cette saison, il a carrément expliqué qu’il visait le titre. On va suivre l’année des Angelenos pour voir le moment précis où Byron Scott va péter un câble à cause de la défense de ses joueurs et où il va se rendre à l’évidence, cette équipe n’est même pas taillée pour les playoffs.

Le roster

Meneurs/Arrières : Jeremy Lin, Steve Nash, Jordan Clarkson, Kobe Bryant, Wayne Ellington (non-garanti), Ronnie Price (non-garanti), Keith Appling (non-garanti), Jabari Brown (non-garanti) Ailiers : Nick Young, Wesley Johnson, Xavier Henry, Roscoe Smith (non-garanti) Intérieurs : Ryan Kelly, Julius Randle, Carlos Boozer, Ed Davis, Jordan Hill, Robert Sacre, Jeremy Tyler (non-garanti) Coach : Byron Scott  

22 – Detroit Pistons (11ème à l'Est)

Ce qu'ils ont foutu cet été

Stan Van Gundy est le maitre des lieux. Nommé à la tête de l’équipe quelques mois auparavant, le président/coach des Detroit Pistons a commencé son chantier. Après une dernière saison compliquée, il a cherché à recruter des shooteurs à longue distance pour améliorer le pourcentage à trois points de son effectif. Avec les arrivées notables de Jodie Meeks, de Caron Butler, de DJ Augustin ou encore de Cartier Martin, la rotation de l’équipe est grandement améliorée. Le feuilleton de l’été des Pistons c’est bien sûr Greg Monroe. Restricted free agent, l’intérieur n’a pas souhaité s’engager sur le long terme avec Motor City, néanmoins, il a accepté la qualifying offer et il va devoir tout donner avec Detroit cette saison pour trouver un beau contrat la saison prochaine.

Le scénario parfait

Stan Van Gundy gére parfaitement son effectif. En partie responsable du jeu très brouillon de l'équipe l’an dernier, Brandon Jennings se remet en question et il utilise les qualités de Josh Smith et d’Andre Drummond pour faire gagner l’équipe. Dans un rôle de 6ème homme, Greg Monroe démontre tout son talent, l’ailier-fort est conscient qu’il joue pour son futur contrat et il réalise la meilleure saison de sa carrière. Avec une puissance intérieure impressionnante, les défenses adverses laissent de plus en plus d’espaces aux joueurs extérieurs des Pistons et ils en profitent pour avoir un pourcentage de réussite très élevé. Au sein d’une conférence Est très ouverte, les Detroit Pistons profitent d’un ultime run grâce à des énormes performances d’Andre Drummond pour se qualifier pour les playoffs.

Le scénario catastrophe

Incapable de tenir le cap, Stan Van Gundy craque et il remet Greg Monroe dans le 5. Décalé poste 3, Josh Smith boude et il réalise une saison catastrophique. Comme l’an dernier, les trois intérieurs des Pistons se marchent dessus dans la raquette et ils ne parviennent pas à jouer collectivement. Malgré des ajustements lors de la saison, SVG ne trouve pas de solutions et son équipe reste en bas de classement. Fatigué par cette situation, Brandon Jennings se dit qu’il peut être le sauveur des Pistons et il monopolise la gonfle…un échec cuisant pour un effectif pourtant talentueux.

Le MVP de l'équipe : Andre Drummond

Depuis plusieurs semaines, Andre Drummond clame haut et fort qu’il veut être le leader de cette équipe, ça tombe bien, c’est aussi le souhait de Stan Van Gundy. À 21 ans, le pivot est un véritable monstre de la nature et il est largement capable de dominer la ligue à l’Est. Après une expérience positive avec Team USA, l’intérieur semble avoir gagné en maturité et il doit prendre une nouvelle dimension afin d’aider son équipe à se qualifier pour les playoffs.

L'Unabomber du vestiaire : Greg Monroe

C’est un secret de polichinelle, Greg Monroe ne peut pas encadrer Josh Smith. Jaloux de l’énorme contrat de son partenaire, Monroe est ulcéré par les mauvaises performances et le comportement de Smith. Malgré une belle production dans un rôle de 6ème homme, l’intérieur de 24 ans ne comprend pas pourquoi Stan Van Gundy ne le place pas dans le 5 à la place de l’ancien joueur des Atlanta Hawks. Lors d’un entraînement, Greg Monroe va profiter d’un scrimmage pour blesser son concurrent, sale histoire…l’été suivant, il quitte définitivement les Pistons.

Le 5 que l'on veut voir

Brandon Jennings : Après une saison décevante, il doit se reprendre sous les ordres de SVG. Jodie Meeks : Convaincant l’an dernier avec les Lakers, il va apporter son adresse à 3 points. Caron Butler : Cette équipe aura besoin d’un vétéran pour encadrer ses jeunes joueurs. Josh Smith : Replacé à son poste de prédilection, il doit se montrer à la hauteur de son contrat. Andre Drummond : Propulsé franchise player, il doit prouver qu’il mérite ce statut.

La note sur l'échelle du tanking : 10/20

Les Pistons ont un effectif trop fort pour se permettre de tanker. Sur le papier, ce groupe est largement capable de rallier les playoffs mais il doit apprendre à jouer ensemble. Avec une bonne gestion de la part de Stan Van Gundy, les Pistons ont les capacités de viser bien plus haut et c’est une certitude, ils ne vont pas foutre en l’air leur saison pour un bon choix de draft…

Une seule bonne raison de les suivre : Josh Smith vs Greg Monroe

Ils ne s’aiment pas et ils sont en concurrence direct, l’histoire est belle et ça va être l’un des duels de l’année. Josh Smith et Greg Monroe ont prouvé l’an dernier qu’ils n’étaient pas capables d’évoluer ensemble, Stan Van Gundy est – pour le moment - décidé à ne pas associer les deux joueurs dans son 5 majeur. Mais l’entraîneur des Pistons va forcément devoir faire face à un débat entre les deux joueurs lors de la saison si jamais Josh Smith ne se montre pas performant. La situation contractuelle de Greg Monroe ne va rien arranger à la situation, on souhaite bien du courage à Stan Van Gundy.

Le roster

Meneurs/Arrières : Brandon Jennings, Jodie Meeks, Will Bynum, Kentavious Caldwell-Pope, DJ Augustin, Spencer Dinwiddie, Josh Bostic (non-garanti), Lorenzo Brown (non-garanti), Ailiers : Caron Butler, Luigi Datome, Cartier Martin, Brian Cook (non-garanti) Intérieurs : Andre Drummond, Greg Monroe, Josh Smith, Jonas Jerebko, Aaron Gray, Tony Mitchell, Kyle Singler, Hasheem Thabeet (non-garanti), Coach : Stan Van Gundy  

21 – Indiana Pacers (10ème à l'Est)

Ce qu'ils ont foutu cet été

Ils ont perdu les deux meilleurs joueurs de leur effectif en une intersaison. Free agent cet été, Lance Stephenson n’est pas parvenu à trouver un accord avec les dirigeants de la franchise et il a signé avec les Charlotte Hornets. Le sort s’est acharné sur l’équipe lorsque Paul George s’est gravement blessé lors d’un scrimmage avec Team USA, un énorme coup dur pour la franchise dirigée par Larry Bird. Meilleure équipe de la saison régulière à l’Est, les Pacers ont tenté de faire face en recrutant Rodney Stuckey, CJ Miles et Damjan Rudez. Une intersaison ratée dans l’ensemble à cause du départ de « Born Ready ».

Le scénario parfait

Frank Vogel réussit le miracle de rester compétitif malgré l’absence de ses deux cadres. Le coach, récemment prolongé, parvient à trouver un autre franchise player en la personne de Roy Hibbert. Complétement transfiguré après un été studieux en compagnie de Kareem Abdul-Jabbar, le pivot redevient dominant à l’image de ses premiers mois de la saison passée. À la mène, George Hill retrouve lui aussi un bon niveau alors que David West continue d’enchaîner les shoots à mi-distance. Au sein d’une conférence Est assez faible, la domination à l’intérieur des Pacers fait la différence, l’équipe se qualifie pour les playoffs et un certain Paul George est annoncé sur le retour…

Le scénario catastrophe

Pour la première fois depuis qu’il est à la tête des Indiana Pacers, Frank Vogel ne parvient pas à qualifier la franchise pour les playoffs. L’absence de Paul George est bien trop préjudiciable et personne n’arrive à prendre le leadership. Sur la continuité de ses derniers playoffs, Roy Hibbert ne met plus un pied devant l’autre et il est même dépassé dans la hiérarchie par Ian Mahinmi. Sans franchise player, le jeu des Pacers est bien trop limité notamment en l’absence d’un défenseur acharné comme Paul George. George Hill à la mène est de plus en plus décrié alors que David West commence à sentir le poids des années sur son corps. Dans l’anonymat et l’indifférence générale, les Pacers terminent bien loin de la 8ème place de la conférence Est.

Le MVP de l'équipe : Roy Hibbert

Paul George blessé, Lance Stephenson aux Hornets, le costume de franchise player revient logiquement à Roy Hibbert. Le pivot des Indiana Pacers a beaucoup à se faire pardonner et ça tombe bien, il en a l’opportunité. Catastrophique lors des derniers playoffs, il doit se racheter et retrouver le niveau qu’il a affiché lors des premiers mois l’an dernier dernier. Capable d’être un pivot dominant, Roy Hibbert doit tout simplement saisir l’occasion de prendre une nouvelle dimension…ou sinon il risque même de quitter la franchise.

L'Unabomber du vestiaire : Paul George

Frustré par sa blessure, Paul George assiste sur le banc impuissant aux mauvaises performances de son équipe. Roy Hibbert n’assume pas son statut de franchise player et c’est le « vieux » David West qui est obligé de porter la franchise sur ses épaules. PG13 décide de s’inspirer de son ancien partenaire Lance Stephenson pour énerver Roy Hibbert : il lui souffle dessus à chaque fois qu’il se trouve sur le banc. Agacé, Roy Hibbert est déchainé à chaque fois qu’il revient sur les parquets grâce à l’idée de malade génie de « Born Ready ».

Le 5 que l'on veut voir

George Hill : Il n’a pas confirmé l’an dernier et son équipe va avoir besoin de lui. Rodney Stuckey : Bon scoreur, il doit faire de son mieux pour combler le départ de Lance Stephenson. CJ Miles : Il va avoir la lourde charge de remplacer Paul George, il va apporter à longue distance. David West : Le seul pilier de cette équipe, une assurance de 15 points par rencontre. Roy Hibbert : Il ne doit avoir qu’une seule idée en tête, redevenir un joueur All-Star.

La note sur l'échelle du tanking : 08/20

Frank Vogel a instauré une culture de la gagne et surtout une véritable haine de la défaite depuis son arrivée à la tête de la franchise, il ne va pas tout détruire cette année. Même si la saison risque d’être compliquée pour les Pacers, l’entraineur a prévenu dès la blessure de Paul George, ses objectifs sont inchangés et il vise les playoffs. Le tanking n’est pas à l’ordre du jour aux Pacers même si ça pourrait devenir la réalité de l’équipe en cours de saison.

Une seule bonne raison de les suivre : Frank Vogel

Prolongé dernièrement, Frank Vogel dispose de la confiance de ses dirigeants pour incarner le projet de la franchise. Depuis sa nomination aux Pacers en 2011, il possède un bilan positif (147-82) et il a toujours mené son équipe en playoffs. Sans ses deux anciens joueurs majeurs, il va devoir relever un énorme défi. Si jamais il réussit à placer les Pacers dans le top 8 dans la conférence Est, il confirmera qu’il est l’un des meilleurs coaches de la ligue. Frank Vogel ne gagnera pas le titre cette saison, pourtant individuellement, il a tout à gagner…

Le roster

Meneurs/Arrières : George Hill, CJ Watson, Rodney Stuckey, Donald Sloan, Adonis Thomas (non-garanti) Ailiers : Paul George, CJ Miles, Chris Copeland, Solomon Hill, Damjan Rudez, CJ Fair (non-garanti), Intérieurs : Roy Hibbert, David West, Luis Scola, Ian Mahinmi, Lavoy Allen, Shayne Whittington (non-garanti), Chris Singleton (non-garanti), Arinze Onuaku (non-garanti). Coach : Frank Vogel  
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