La saison NBA est sur le point de reprendre du côté de la bulle d'Orlando. Après une aussi longue interruption et les événements qui se sont déroulés pour chaque équipe durant cette période, on a décidé de vous proposer un petit rapport de force des 22 équipes invités à Disney World Resort.
22- Washington Wizards
Avec Bradley Beal et Davis Bertans, les Wizards n'étaient déjà pas l'équipe la plus cool de la ligue. Sans Beal, blessé à l'épaule, ni Bertans, qui n'a pas voulu mettre son futur contrat rondelet, ça peut être moche. Très moche. A la minute où Beal a déclaré forfait, la NBA aurait dû leur proposer une exfiltration et appeler discrètement les Bulls en renfort. Les gens auraient vu débarquer Otto Porter et Tomas Satoransky à Disney World et n'auraient pas bronché. Combien ont assez suivi la saison des Wizards pour se souvenir que ces deux-là ne jouent plus pour Washington ?
21- Brooklyn Nets
Eux aussi auraient peut-être dû rester à la maison. Les Nets ont subi une hécatombe assez hardcore entre les éléments-clés qui ont chopé le Covid (Spencer Dinwiddie, DeAndre Jordan et Taurean Prince) et ceux qui n'ont pas voulu prendre de risque pour la prochaine saison NBA (Kyrie Irving et Kevin Durant). Notons aussi qu'ils ont viré Kenny Atkinson à la surprise générale et promu Jacque Vaughn, ce qui n'est pas forcément très rassurant.
On est content pour Timothé Luwawu-Cabarrot, dont le temps de jeu s'annonce intéressant, mais aussi et surtout pour Jamal Crawford, encore trop fringant pour être laissé de côté par 30 équipes alors que des joueurs moins affûtés et excitants que lui ont encore des contrats.
20- San Antonio Spurs
LaMarcus Aldridge s'est fait opérer et ne sera pas dans la bulle. De compliquée, la mission est passée à impossible. Si les Spurs arrivent à se qualifier pour les playoffs NBA pour une 23e saison de suite avec ce retard au classement et cet effectif, il faudra penser à canoniser Gregg Popovich.
On a pris pour habitude de ne jamais parier contre le boss texan, mais cette fois, ça paraît quand même beaucoup trop compliqué. On rappelle que San Antonio doit sauter quatre équipes et gommer quatre victoires de retard en... huit matches et avec l'effectif le moins sexy que Pop a eu à gérer depuis longtemps.
L'effectif du Magic n'est pas hyper vibrant, mais Orlando joue quasiment à domicile et a récupéré Jonathan Isaac, un game changer, surtout en défense, qui va faire un bien fou et devrait éviter aux Floridiens de trop stresser pour valider leur billet ou même pour accrocher la 7e place dans la bataille face à Brooklyn, décimé.
Ce ne sera par contre pas facile de faire mieux que l'année dernière, où le Magic avait pris un match à Toronto, le futur champion NBA, au 1er tour.
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